mercredi 23 janvier 2013

Jonathan gourmand


À l'origine, Jonathan c'est un camarade de classe du secondaire. On s'entendait bien, on a déjà été dans la même classe (je ne sais plus en quelle année, mais ce n'est pas important!), mais je ne peux pas vraiment affirmer que nous étions amis à l'époque. Je n'ai jamais vu Jonathan en dehors de l'école, je n'avais pas son numéro de téléphone, nos conversations ne tombaient jamais dans le domaine personnel. N'empêche, je gardais un bon souvenir de Jonathan. Je l'avais recroisé une fois pendant nos années de cégep au terminus d'autobus où nous avions eu la fameuse conversation postsecondaire : «T'étudies en quoi? T'es rendu où? Vas-tu t'inscrire à l'université?». Une conversation polie, sans plus.

Puis, il y a quelques années, avec la révolution Facebook nous avons repris contact grâce aux Internets, comme nous aimons bien le dire. Cette révolution a amené plein de gens à reconnecter, combien de personnes vous ont fait une demande d'amitié et vous avez dit: «Mais, c'est qui ça?». Après avoir rajouté des gens de mon primaire, de mon secondaire et du voisinage quand j'étais petite, j'ai commencé à faire du ménage. Exit les gens qui ne faisaient pas vraiment partie de mon cercle d'amis dans la réalité, avec qui j'avais renoué par simple curiosité, question de savoir ce que les gens étaient devenus. Mais comme dans toute chose, il y a des exceptions et Jonathan était l'une de ces exceptions.

Nous nous sommes découverts plein d'affinités, que ce soit les voyages, la bouffe (autant la cuisine que les bons restos), la rédaction de nos blogues respectifs, la vie en dehors du Québec (moi en Chine et en Grande-Bretagne, lui à Toronto), les relations anglos-francos (on sort tous les deux avec des anglos!). C'est d'ailleurs grâce à Jonathan que j'ai pu faire la une du journal Métro puisque le journaliste qui m'a interviewée est un de ses amis. Bref, nous avons développé une belle amitié virtuelle, qui pourrait très bien être une réelle si ce n'était de la distance qui nous sépare. Qu'à cela ne tienne, je n'ai jamais mis les pieds à Toronto et ce n'est qu'une question de budget avant de pouvoir revoir Jonathan en vrai!

D'ici là je me contente de suivre ses aventures en cuisine sur son blogue The Tarnished Spoon, ben oui Jonathan a choisi d'écrire en anglais. Jonathan est comme moi, un enfant difficile qui a su apprivoiser la nourriture pour devenir un grand gourmand. Tous les sujets concernant la bouffe l'intéressent, que ce soit comment sa grand-mère italienne cultive son jardin et conserve tout dans sa chambre froide, les restaurants qu'il découvre ici et là, dont à Montréal, les cours d'économie familiale que nous avons suivis à l'école (je suis d'ailleurs citée dans cet article!) et autres découvertes ou essais de recettes, le tout accompagné de photos.

Une des résolutions de Jonathan était d'écrire plus souvent sur son blogue, comme moi d'ailleurs. Qu'à cela ne tienne, il vient de s'embarquer dans un tout nouveau projet culinaire. Son copain Eric lui a déniché un trésor (je ne sais où): une vieille boîte en bois contenant des dizaines de recettes écrites à la main sur des cartons. À en voir l'écriture, se sont des recettes de grand-mères, il n'y a pas de doute là-dessus. Donc, Jonathan s'est donné comme mission de tester une recette par semaine et de bloguer ses expériences.
Photo: Eric Rados, The Tarnished Spoon

Je vous incite à suivre ces aventures de quelques façons que ce soit.
Blogue: http://bouchieblog.wordpress.com/
Twitter: @jonabouchard
Instagram: @bouchie

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