jeudi 27 décembre 2012

Juliette aime constater


J'ai connu Juliette grâce à mon blogue précédent, Vanessa à Londres, comme quoi on peut rencontrer des gens de 1001 façons de nos jours. Juliette a préféré Brighton à Londres, et je ne peux pas lui en vouloir pour ça, elle a bien eu raison de quitter Londres au plus vite. Elle n'est pas restée longtemps en Angleterre, c'était clair dans sa tête que c'était un trip pour l'été, pas vraiment plus. Elle a quand même pris la peine d'écrire un blogue elle aussi pour partager ces états d'âme avec ses amis, sa famille et des inconnus, un peu comme je faisais. Si vous voulez revivre son expérience anglaise, c'est ici.

Entre-temps, Juliette est revenue à Montréal bien avant moi et a commencé un autre blogue: Juliette et ses constats. Elle se donne pour mission de rédiger un constat (article) par jour, souvent mis en ligne sur l'heure du lunch. Les constats de Juliette sont plus éclectiques les uns que les autres, mais ils ont tous un point en commun, ils sont short and sweet. C'est ce que j'aime bien des constats de Juliette, c'est divertissant et jamais très long, de toute façon beaucoup des sujets ne pourraient faire l'objet d'une plus grande attention et c'est correct. Les constats sont parfois des anecdotes, des fois des réflexions, des choses qui valent la peine d'être partagées ou des trucs cocasses voire insignifiants, mais fallait qu'on en parle juste pour le fun (et parce qu'on peut le faire, merci liberté d'expression)!

Des fois, je dois avouer que j'envie Juliette de pouvoir écrire aussi régulièrement, et ce, de façon concise. J'ai conscience que mes articles peuvent être un peu long, mais bon je suis une personne bavarde et ça se transmet aussi à l'écrit, je ne peux pas y faire grand-chose, c'est un trait de personnalité faut croire! En même temps, même si j'écrivais de façon plus concise, je ne suis pas convaincue que j'aurais assez d'imagination pour trouver un sujet qui m'allume par jour. Donc, entre la publication de mes articles, vous pouvez avoir votre dose de blogues avec les constats de Juliette. Vous pouvez la suivre sur Facebook et sur Twitter. Bonne lecture!

samedi 22 décembre 2012

Êtes-vous fou de la pub?


Certains peuvent la trouver irritante, d'autres amusante, insignifiante ou tout simplement géniale. Oui je parle de la pub, et tout particulièrement celle à la télé. Jusqu'au 3 janvier, le cinéma du Parc présente Soif de pub, une rétrospective des meilleures pubs du monde qui ont été présentées pendant le Festival international des Lions de Cannes 2012. Il faut vraiment que je pense à y aller pendant le temps des Fêtes! Une autre activité à mettre au calendrier.

En attendant, je me contente de celles que je vois à la télé, en anglais et en français. Pour mon chum, le bilinguisme à la télé c'est quelque chose de complètement nouveau. Dans ses premières semaines à Montréal, il trouvait bien bizarre que les pubs aient le même concept en anglais et en français, mais qu'elles soient tournées avec des acteurs différents dans chaque langue, alors que d'autres pubs étaient simplement doublées en français. Avec un peu de recul et un cours de français intensif, il n'est pas bilingue, mais il comprend beaucoup plus le français qu'avant et se rend compte que les pubs doublées ne sont pas toujours optimales, les voix ne concordant pas avec les acteurs... Il comprend donc le souci de certaines entreprises de faire des pubs distinctes pour des marchés distincts, c'est une tactique marketing payante dans la majorité des cas.

Faute d'avoir un salon, un téléviseur et le câble, je n'ai pas beaucoup regardé la télévision pendant mon séjour en Grande-Bretagne, mais je me souviens que les pubs étaient franchement horribles la plupart du temps. Il y a quand même une série d'annonces pour le site web Go Compare qui a su se démarquer. Le personnage principal de la campagne était un chanteur d'opéra qui apparaissait de nulle part pour chanter "Go Compare..." dès que des gens parlaient d'assurances. Voici un exemple de 2009:


Ensuite, on a étiré la sauce et on a mis en scène notre fameux ténor dans multiples situations semblables et invraisemblables. À force de se faire chanter la même chose pub après pub, disons que ça devenait plutôt irritant. Et c'est la que la compagnie a fait un coup de génie pour la pub l'été dernier:


Cette pub avec Sue Baker, une présentatrice des sports de la BBC, a donné un second souffle à la campagne en plus de réaliser un fantasme collectif en faisant taire le fameux ténor. Si certains Britaniques se sont plaints de la violence représentée dans la pub, beaucoup se sont sentis soulagés de voir qu'ils n'étaient pas les seuls à vouloir fermer le clapet à ce personnage!!

Un peu dans la même lignée des personnages qu'on déteste dans la pub, j'en viens au fameux Benoit des Fromages d'ici. Dans ce cas, on aime le détester, car on connaît tous un "Joe Connaissant" du genre dans notre cercle social. Vous pouvez apprécier les connaissances de Benoit dans une annonce du temps des Fêtes ici. On a pu voir quelques annonces mettant en vedette Benoit et ses propos farfelus cet automne, et chaque fois, Benoit est toujours accompagné de sa charmante blonde qui fait des faces à chaque commentaire grinçant dans nos oreilles. OK, oui je sais c'est juste une pub, mais comment la fille fait pour rester avec un tel insignifiant!! D'ailleurs, Martin Perizzolo fait une excellente job, je ne sais pas combien de prises ça peut prendre pour en faire une bonne, moi je ne pourrais pas m'empêcher de pouffer de rire à dire de telles choses avec autant de sérieux! C'est en faisant quelques petites recherches sur Internet que j'ai découvert que la campagne est en fait en cours depuis beaucoup plus longtemps que je pensais et j'ai été franchement bien contente de trouver une pub où la fameuse blonde de Benoit se fâche, à voir ici. Ça me soulage un peu, mais il doit avoir d'autres qualités ce Benoit pour qu'elle tienne le coup!!

Ce que j'aime aussi dans les pubs, c'est que des fois ne pas se prendre au sérieux peut être la meilleure stratégie. Donc si nous avons survécu à l’apocalypse cette semaine, c'est sûrement grâce aux petits puddings Jell-O.

jeudi 20 décembre 2012

Mes amis bloggueurs

Vous vous en douterez sûrement, je ne suis pas la seule dans mon cercle d'amis à tenir un blogue. Si vous avez consulté mon blogue de fond en comble, vous avez pu remarquer quelques suggestions de blogues à consulter dans la bande de gauche. Si vous êtes un peu curieux vous avez déjà cliqué sur un de ces liens, sinon tous. Sinon, eh bien vous manquez souvent de biens belles choses. C'est pourquoi j'ai décidé de vous dresser un portrait de ces amis blogueurs. Vous trouverez un portrait ici et là, entre un ou deux articles ordinaires du blogue. Restez à l'affût! Première chronique: Juliette et ses constats!

mercredi 19 décembre 2012

Biscuits en folie

Qui dit temps des Fêtes, dis magasinage de cadeaux. Je dois avouer que je ne suis pas toujours bonne pour trouver le cadeau idéal. Tant qu'à acheter des cochonneries qui vont ramasser la poussière dans quelques semaines, je préfère fabriquer des cochonneries qui se mangent et qui rendront les gens heureux. Voici ce que quelques chanceux ont pu se partager dernièrement (oui c'est Noël, un peu avant Noël!):

J'ai modifié ma tradition de Fêtes en effectuant un assortiment de biscuits. Fini le temps où je ne faisais que des pains d'épices. J'ai fait plus de huit sortes de biscuits différentes en une semaine, à raison de deux sortes de biscuits par jour parfois. Mis à part les fameux pains d'épices, que j'ai quand même pris la peine de modifier un peu en ajoutant un glaçage décoratif sur les étoiles, il s'agissait de toutes nouvelles recettes trouvées ici et là sur Internet. Donc au menu, nous avions (au passé, car ils n'en restent plus, bien évidemment) des biscuits roulés, des biscuits au citron et aux graines de pavot, des biscuits en spirales vanille et chocolat, des biscuits à la noix de coco et, finalement, des Whippets maison.

J'avais aussi au programme de faire des biscuits au bacon et au caramel écossais. La recette semblait prometteuse et franchement, le bacon c'est toujours bon. Cette recette était tirée du même site que celle des biscuits en spirale au chocolat et à la vanille. Or, ces derniers ne se sont pas révélé un succès, j'ai été très déçue du résultat. La pâte était très cassante, ce qui rendait le roulage plutôt difficile. Bref, comme je n'étais pas impressionnée par cette batch de biscuits, j'ai décidé de ne pas tenter ma chance avec les biscuits au bacon. La recette exigeait dix tranches de bacon, cela aurait été un sacrilège de gaspiller tant de bacon si la recette avait mal tourné. J'aimais mieux ne pas prendre le risque.
Source: RobinHood.ca
Si certains biscuits semblent très faciles à faire, d'autres sont souvent traîtres. Les petits biscuits roulés par exemple, il faut que certaines conditions soient réunies pour obtenir un roulage optimal. Les biscuits doivent être de la bonne grosseur, tout comme le manche sur lequel vous moulez votre rouleau, les biscuits doivent être encore très chaud pour faciliter la manipulation, mais il faut faire attention pour ne pas se brûler les doigts. Mais une fois qu'on a la twist, ça va mieux!

Les Whippets maison quant à eux semblent plutôt complexes à faire, mais ils demandent plus de temps que de technique. D'ailleurs, je ne pensais pas qu'il était aussi facile de faire sa propre guimauve! En un premier temps, il faut faire les biscuits sablés qui nous serviront de base et les laisser refroidir. Une fois à la température de la pièce, on peut y ajouter la guimauve à l'aide d'une poche à pâtisserie. Je ne maîtrise pas encore l'art de l'utilisation de la poche à pâtisserie, disons que ma distribution de guimauve n'est pas très uniforme...

Il faut laisser la guimauve se reposer pendant 30 minutes avant de pouvoir la tremper dans le chocolat. Et évidemment, une fois trempés dans le chocolat, les biscuits doivent être mis au réfrigérateur pour une autre heure afin de durcir. Un processus très long, mais le résultat en vaut vraiment la peine. Car des whippets maison, c'est bien meilleur que ceux qu'on achète à l'épicerie.

Et si certaines personnes raffolent de la pâte à biscuits crue, moi c'est le glaçage des biscuits au citron que j'ai fini à la cuillère. Je l'ai trouvé d'ailleurs bien meilleur à la cuillère que sur les biscuits. D'ailleurs, ces biscuits n'ont pas aimé le transport et étaient dans un piètre état à la livraison. Mais bon, comme diraient bien des mamans, dans ton estomac ça ne fait plus de différence... Effectivement et il y en a eu beaucoup de biscuits dans mon estomac dernièrement, je dois bien faire un contrôle de qualité! Je m'assure ainsi d'une bonne réputation de cuisinière spécialisée en biscuits. Et d'après ce que j'ai entendu dire, mes paquets-cadeaux n'ont pas fait long feu chez certains. Avez-vous des suggestions de recettes pour l'an prochain?

mercredi 12 décembre 2012

Nostalgie: Les appareils-photos avec film


Notre approche face à la photographie a profondément changé depuis l'arrivée des appareils-photos numériques (Capsule linguistique: exit la caméra digitale, car oui je l'entends encore après toutes ces années, donc en français une caméra ça sert à tourner des films et digital c'est l'adjectif qui relève des doigts, du style empreintes digitales!). La photographie est à la portée de tous, nombre de gens choisissent d'investir dans les appareils de gros calibre de type reflex (sans nécessairement savoir s'en servir par contre) et on voit des bambins qui n'ont même pas l'âge d'aller à la maternelle prendre des photos comme bon leur semblent. N'allez pas croire que je veux bitcher contre les appareils numériques ici, loin de là, mais j'ai comme un sentiment de nostalgie face à la photo traditionnelle.

Quand j'étais jeune, il y a de ça très très longtemps, c'était tout un honneur pour moi quand ma mère me donnait la permission de prendre des photos avec son appareil. Fallait toujours faire attention, mettre la dragonne à son poignet pour éviter d'échapper l'appareil (conseil que j'applique encore aujourd'hui d'ailleurs), bien viser sans mettre les doigts dans l'objectif et être calme et ne pas bouger pour empêcher que la photo soit floue.

Un jour, je devais peut-être avoir 8 ans ou à peu près, grâce à la mère de ma voisine et meilleure amie qui travaillait pour Avon (précision: pas une Madame Avon, elle travaillait vraiment au siège social!), j'ai eu ma première caméra juste à moi. Bonheur! En plus, la mienne était différente de celle de ma mère, il fallait un film spécial, car elle était super mince. C'était ce qu'on appelait un appareil petit format et ça ressemblait à ça:
Appareil petit format de Minolta, image de Steve Harwood tiré de http://camera-wiki.org/wiki/Minolta_Pocket_Autopak_50
Mais bon, la mienne c'était pas une Minolta, dois-je vous rappeler qu'elle vient de chez Avon? Et ce qui était le plus cool, c'est que contrairement à toutes les autres appareils, le mien était bleu, comme j'étais avant-garde pour l'époque. Donc la première sortie de cet appareil s'est fait dans un voyage à la plage aux États-Unis à Ocean City au Maryland au début des années 1990, si ma mémoire est bonne.

Donc nos bons vieux appareils avaient besoin d'un film pour capter les images que nous ferons développer une fois ce dernier terminé. Trois choix de films s'offraient à nous, mais la majorité des gens optaient pour le 24 poses qui étaient souvent en spécial chez Jean Coutu. D'ailleurs étrange 24 poses qui nous donnait souvent trois poses supplémentaires, mais bon on ne s'en plaignait pas! En plus d'avoir besoin d'un film, ma caméra exigeait que je crinque ce dernier pour le faire avancer, et ce, entre chaque pose, mais aussi au début du film pour le préparer à la première prise de photo. Des fois, ce processus nous menait à faire des erreurs comme appuyer trop fort sur le déclencheur et on gaspillait une photo. En voici un parfait exemple:

Ah, mais quel beau souvenir de stationnement de motel quelque part sur la côte Est des États-Unis entre Montréal et Ocean City. Donc, comme nos poses étaient limitées, il fallait bien choisir se qu'on prenait en photo. Chose qu'on ne tient plus en compte de nos jours avec des cartes mémoire qui peuvent contenir des milliers de photos. Et je dirais même que depuis que nos téléphones prennent des photos, on prend de plus en de photos de trucs pas toujours très signifiants. Disons que si je n'avais que 24 poses, je n'aurais pas pris cette photo pour faire rire une autre amie fan d'Hello Kitty!

Malgré le fait que j'avais mon propre appareil, je devais quand même plus ou moins demander la permission pour prendre une photo. Ma mère voulait voir si j'utilisais mes poses judicieusement, car je n'avais droit à qu'à un seul film de 24 poses pour les deux semaines de vacances. Prendre des photos à 8 ans, c'était une activité de luxe. Les développements n'étant pas donnés, il fallait surveiller les spéciaux, surtout quand les doubles étaient gratuits ou au pire à 99¢. Imprimer en double c'était essentiel pour partager, on était encore loin des photos numériques et des réseaux sociaux. En même temps, avoir les doubles automatiquement ça faisait beaucoup de gaspillage, car on ne donnait que quelques photos du lot, et ça prenait de la place, car en plus de mettre les réussies dans des albums, on gardait les ratés et les doubles en trop dans une boîte, au cas où!

Je crois que ce qui me manque le plus, c'est toute la fébrilité qu'on avait quand on allait chercher nos photos chez Jean Coutu. Mes photos seront-elles réussies? Qu'est-ce que j'ai pris en photo déjà? De quoi vais-je avoir l'air? Autant de questions auxquelles on trouverait réponse en ouvrant l'enveloppe. Bon c'est sûr qu'avec l'excitation, vient aussi la déception quand on voit les photos ratées. Zut ma photo est flou ET mon père a décidé de s'y pointer le nez!

En fin de compte, il y en a quand même des pas pire... même si ma soeur ne regarde pas à la bonne place, que la photo est mal cadrée et un peu floue. Il faut avouer qu'avec un appareil obtenu chez Avon les photos seront toujours un peu floues. Aussi, il s'agit d'un art et qu'à 8 ans on a encore des croûtes à manger! Ça fait de beaux souvenirs d'époque et en même temps je me rends compte à quel point je ressemble à ma mère, car on a à peu près le même âge sur la photo, c'est fou!

Malgré toute cette nostalgie, je suis bien contente d'avoir le loisir de prendre des centaines voire des milliers de photos en voyage, d'avoir un zoom, une fonction panoramique et de créer des photos ludiques grâce aux multiples fonctions de mon appareil. Je suis encore une photographe du dimanche, trop paresseuse pour apprendre toutes les fonctions d'un appareil reflex et surtout de devoir traîner ce méga monstre dans mon cou. Je voyage pas toujours léger, mais je ne fais pas exprès non plus pour rajouter du poids!! 

dimanche 9 décembre 2012

Mission décoration


Quand je suis emménagé dans mon logement il y a près de quatre ans maintenant, disons que la décoration était loin d'être une priorité. Comme il me manquait des meubles pour au moins la moitié des pièces, la priorité c'était d'être meublée. En plus, je prenais possession du logement entre Noël et jour de l'An, et j'attendais ma coloc le 1er janvier. C'était une étudiante internationale à McGill pour une session et elle arrivait tout droit de la République tchèque. Je voulais quand même faire bonne impression auprès de la fille qui avait décidé de louer une chambre sans avoir vu aucune photo de la place! Son raisonnement était quand même logique, j'avoue une personne plus ou moins honnête pourrait mettre des photos d'un palace dans son annonce et tu as toute une mauvaise surprise quand tu arrives dans un taudis.

À l'époque, le seul élément de déco que j'ai pu faire c'était de repeindre l'appart au grand complet. En fait, c'était plus qu'une nécessité quand on a fait état des lieux. Ça faisait un bail que les murs n'avaient pas eu droit à un petit coup de pinceau et disons que les couleurs étaient loin de faire mon affaire. Donc, dans la folie de l'achat de meubles et d'électroménagers, j'ai dû choisir des couleurs de peinture... Horreur! Je suis tellement pas bonne là-dedans, donc c'est normal que 90% des couleurs aient finalement été choisies par ma mère!!

Pour les pièces comme les chambres et la salle de bain, le plus gros de la décoration, c'est de trouver les textiles, soit la housse de couette et le rideau de douche. Une fois que ces achats sont faits, il est ensuite facile de trouver la bonne couleur de peinture et d'agencer la décoration dans le reste de la pièce. Le salon par exemple, c'est une autre paire de manches... Mes meubles sont noirs et gris, mes sofas brun-noir et la couleur choisie à l'époque pour les murs étaient un vert presque blanc, vous savez la couleur la plus pâle au bout de votre échantillon?? De plus, j'ai vraiment l'impression qu'il faudrait que j'habille les murs d'une façon quelconque genre avec un cadre.

En gros, je sais quoi faire, mais je n'arrive jamais à trouver l'inspiration nécessaire pour parvenir à agencer un décor qui me plaît. Si vous avez plus d'inspiration que moi, voici votre défi:


dimanche 2 décembre 2012

Ricardo et moi

Je suis tombée dernièrement sur le film Julie & Julia à la télé. Je n'avais jamais vu ce film, mais mon dieu que je me retrouvais (un peu) dans l'histoire. Dans le film, on voit deux histoires en parallèle, celle de Julie Powell, une jeune femme à la recherche d'un sens à sa vie et Julia Child, une Américaine vivant à Paris qui a écrit un livre de recettes dans les années 1950 pour initier les Américains à la cuisine française. Ce qui les unit dans ce film, c'est que Julie entreprend de réaliser les 534 recettes du livre de Julia en 365 jours et alimente son blogue de ses aventures culinaires.


Julie et Julia - Bande annonce Vost FR par _Caprice_

Alors en quoi je me retrouve dans cette histoire? Eh bien, comme je suis toujours en recherche d'emploi, je dois bien occuper mes journées et comme manger est un besoin primaire, quoi de mieux que de cuisiner pour me changer les idées. Mon site de prédilection pour trouver des recettes est celui de Ricardo et disons que j'ai effectué plusieurs recettes dernièrement. Je n'entreprends pas le même genre de défi que Julie dans le film, mais j'essaye de nouveaux trucs, car le fait de maintenant vivre en couple change aussi la donne côté repas, car je cuisine maintenant pour deux. Fini les repas composés uniquement de bols de céréales, je dois nourrir mon homme. Bon, je vous entends déjà dire que je suis old-fashioned parce que je prépare des petits repas à mon amoureux en tout temps. Or, je dois quand même clarifier que nous avons une entente, si moi je cuisine, lui lave. Donc, je n'ai jamais la corvée de vaisselle, peu importe le nombre de plats que je salis!!

Voilà, j'aime bien le site de Ricardo pour toutes sortes de raisons, que ce soit la facilité d'exécution des recettes, le fait de pouvoir enregistrer mes recettes dans mon livre de recettes dans mon espace perso sur le site, la diversité des recettes, les vidéos qui m'offrent des techniques de cuisine, etc., mais loin de moi de vouloir reproduire toutes les recettes. Tout simplement parce que je suis trop difficile pour relever un tel défi, oui je fais des efforts pour goûter et ajouter de nouveaux aliments à ma diète, mais il ne faut pas charrier, ce n'est pas évident comme démarche et ça prend du temps. Lentement, mais sûrement, mais ce ne sera jamais à 100%, ça je peux vous le garantir. J'ai quand même découvert cette semaine en surfant sur le blogue Nous sommes les populaires que je n'étais pas la seule dans ma condition. Samuel, l'un des blogueurs, est aussi un difficile et il s'assume, je vous laisse lire son article Être difficile à table. En même temps, quand on se compare on se console, j'ai déjà travaillé avec un gars qui ne mangeait ni fruit ni légume ni viande, mais tout ce qui contenait quelque chose d'artificiel, que ce soit une saveur, une couleur, un agent de conservation. Ce n’est pas ce que j'appelle une alimentation équilibrée, mais si lui est heureux là-dedans, je n'ai pas de jugement à porter, ce n'est pas ma diète ni mon corps!

J'ai la dent sucrée, ça ce n'est un secret pour personne. Il est donc normal que j'aille tendance à cuisiner énormément de desserts et ça donne ceci.

Des scones qui ont une forme plutôt douteuse, mais le goût était parfait, il manquait juste un peu de clotted cream avec ma confiture aux fraises. Mais qu'à cela ne tienne, j'ai su de source sûre qu'on pouvait en trouver à Montréal et pas dans une boutique hyper spécialisée, mais simplement au IGA (peut-être pas tous, mais celui de la place Dupuis du moins). Il y a trois recettes de scones sur le site de Ricardo, mais celle-ci était à mon avis de par les ingrédients et l'image celle qui semblait la plus près du traditionnel scone anglais et mon instinct ne m'a pas fait défaut! Le recette de Scones (3) ici.

Puis à fore d'écouter Cup Cake Wars sur Food Network, j'ai eu envie d'en faire. Moi j'aime ceux au chocolat et Colum ceux à la vanille, j'ai donc fait les deux recettes, mais franchement c'était trop, heureusement Élise, Catherine et Martin ont été assez généreux pour nous libérer de l'emprise de quelques cupcakes. Bon je m'étais acheté une poche à douille pour faire de belles décorations sur mes gâteaux, on repassera, je dois encore travailler la technique!! Recette des cupcakes au choco ici, des cupcakes à la vanille ici et du glaçage ici.

Biscuits géants aux brisures de chocolat, et ce n'est pas une recette de Ricardo!!! C'est ma recette secrète que j'ai depuis mon cours d'économie familiale en secondaire 2... Peut-être que Jonathan l'a retrouvé, mais j'en doute. Je vous conseille de lire son blogue sur ces fameux cours de cuisine avec Danielle en 1997, c'est ici, mais en anglais.

Je ne sais pas que des desserts, ne vous inquiétez pas pour ma diète. C'est simplement que quand mon rôti sort du four, j'aime le manger chaud et nous avons deux gros appétits, donc il reste rarement des restes à photographier. Une belle découverte cet automne est à nouveau une recette de Ricardo, soit le Pain de viande au porc et aux pommes. J'ai trouvé que c'était une belle alternative au traditionnel pain de viande et en plus ça nous aide à passer nos pommes sans avoir à faire une croustade ou une tarte! Et il s'agit d'un bon exemple de truc que je n’aurais jamais essayé par le passé vu qu'il y a de la sauce Worcestershire dans l’assaisonnement. Je n'aime pas la sauce Worcestershire, mais je me suis dit que mélanger au reste, la quantité était assez infime pour faire une si grande différence dans le goût et j'avais raison. Il reste que l'odeur de la sauce me lève un peu le coeur lors de la préparation de la viande, mais le résultat en valait la peine. Une recette à refaire, surtout quand le porc haché est en spécial à l'épicerie!

Photo: Ricardocuisine.com