jeudi 27 décembre 2012

Juliette aime constater


J'ai connu Juliette grâce à mon blogue précédent, Vanessa à Londres, comme quoi on peut rencontrer des gens de 1001 façons de nos jours. Juliette a préféré Brighton à Londres, et je ne peux pas lui en vouloir pour ça, elle a bien eu raison de quitter Londres au plus vite. Elle n'est pas restée longtemps en Angleterre, c'était clair dans sa tête que c'était un trip pour l'été, pas vraiment plus. Elle a quand même pris la peine d'écrire un blogue elle aussi pour partager ces états d'âme avec ses amis, sa famille et des inconnus, un peu comme je faisais. Si vous voulez revivre son expérience anglaise, c'est ici.

Entre-temps, Juliette est revenue à Montréal bien avant moi et a commencé un autre blogue: Juliette et ses constats. Elle se donne pour mission de rédiger un constat (article) par jour, souvent mis en ligne sur l'heure du lunch. Les constats de Juliette sont plus éclectiques les uns que les autres, mais ils ont tous un point en commun, ils sont short and sweet. C'est ce que j'aime bien des constats de Juliette, c'est divertissant et jamais très long, de toute façon beaucoup des sujets ne pourraient faire l'objet d'une plus grande attention et c'est correct. Les constats sont parfois des anecdotes, des fois des réflexions, des choses qui valent la peine d'être partagées ou des trucs cocasses voire insignifiants, mais fallait qu'on en parle juste pour le fun (et parce qu'on peut le faire, merci liberté d'expression)!

Des fois, je dois avouer que j'envie Juliette de pouvoir écrire aussi régulièrement, et ce, de façon concise. J'ai conscience que mes articles peuvent être un peu long, mais bon je suis une personne bavarde et ça se transmet aussi à l'écrit, je ne peux pas y faire grand-chose, c'est un trait de personnalité faut croire! En même temps, même si j'écrivais de façon plus concise, je ne suis pas convaincue que j'aurais assez d'imagination pour trouver un sujet qui m'allume par jour. Donc, entre la publication de mes articles, vous pouvez avoir votre dose de blogues avec les constats de Juliette. Vous pouvez la suivre sur Facebook et sur Twitter. Bonne lecture!

samedi 22 décembre 2012

Êtes-vous fou de la pub?


Certains peuvent la trouver irritante, d'autres amusante, insignifiante ou tout simplement géniale. Oui je parle de la pub, et tout particulièrement celle à la télé. Jusqu'au 3 janvier, le cinéma du Parc présente Soif de pub, une rétrospective des meilleures pubs du monde qui ont été présentées pendant le Festival international des Lions de Cannes 2012. Il faut vraiment que je pense à y aller pendant le temps des Fêtes! Une autre activité à mettre au calendrier.

En attendant, je me contente de celles que je vois à la télé, en anglais et en français. Pour mon chum, le bilinguisme à la télé c'est quelque chose de complètement nouveau. Dans ses premières semaines à Montréal, il trouvait bien bizarre que les pubs aient le même concept en anglais et en français, mais qu'elles soient tournées avec des acteurs différents dans chaque langue, alors que d'autres pubs étaient simplement doublées en français. Avec un peu de recul et un cours de français intensif, il n'est pas bilingue, mais il comprend beaucoup plus le français qu'avant et se rend compte que les pubs doublées ne sont pas toujours optimales, les voix ne concordant pas avec les acteurs... Il comprend donc le souci de certaines entreprises de faire des pubs distinctes pour des marchés distincts, c'est une tactique marketing payante dans la majorité des cas.

Faute d'avoir un salon, un téléviseur et le câble, je n'ai pas beaucoup regardé la télévision pendant mon séjour en Grande-Bretagne, mais je me souviens que les pubs étaient franchement horribles la plupart du temps. Il y a quand même une série d'annonces pour le site web Go Compare qui a su se démarquer. Le personnage principal de la campagne était un chanteur d'opéra qui apparaissait de nulle part pour chanter "Go Compare..." dès que des gens parlaient d'assurances. Voici un exemple de 2009:


Ensuite, on a étiré la sauce et on a mis en scène notre fameux ténor dans multiples situations semblables et invraisemblables. À force de se faire chanter la même chose pub après pub, disons que ça devenait plutôt irritant. Et c'est la que la compagnie a fait un coup de génie pour la pub l'été dernier:


Cette pub avec Sue Baker, une présentatrice des sports de la BBC, a donné un second souffle à la campagne en plus de réaliser un fantasme collectif en faisant taire le fameux ténor. Si certains Britaniques se sont plaints de la violence représentée dans la pub, beaucoup se sont sentis soulagés de voir qu'ils n'étaient pas les seuls à vouloir fermer le clapet à ce personnage!!

Un peu dans la même lignée des personnages qu'on déteste dans la pub, j'en viens au fameux Benoit des Fromages d'ici. Dans ce cas, on aime le détester, car on connaît tous un "Joe Connaissant" du genre dans notre cercle social. Vous pouvez apprécier les connaissances de Benoit dans une annonce du temps des Fêtes ici. On a pu voir quelques annonces mettant en vedette Benoit et ses propos farfelus cet automne, et chaque fois, Benoit est toujours accompagné de sa charmante blonde qui fait des faces à chaque commentaire grinçant dans nos oreilles. OK, oui je sais c'est juste une pub, mais comment la fille fait pour rester avec un tel insignifiant!! D'ailleurs, Martin Perizzolo fait une excellente job, je ne sais pas combien de prises ça peut prendre pour en faire une bonne, moi je ne pourrais pas m'empêcher de pouffer de rire à dire de telles choses avec autant de sérieux! C'est en faisant quelques petites recherches sur Internet que j'ai découvert que la campagne est en fait en cours depuis beaucoup plus longtemps que je pensais et j'ai été franchement bien contente de trouver une pub où la fameuse blonde de Benoit se fâche, à voir ici. Ça me soulage un peu, mais il doit avoir d'autres qualités ce Benoit pour qu'elle tienne le coup!!

Ce que j'aime aussi dans les pubs, c'est que des fois ne pas se prendre au sérieux peut être la meilleure stratégie. Donc si nous avons survécu à l’apocalypse cette semaine, c'est sûrement grâce aux petits puddings Jell-O.

jeudi 20 décembre 2012

Mes amis bloggueurs

Vous vous en douterez sûrement, je ne suis pas la seule dans mon cercle d'amis à tenir un blogue. Si vous avez consulté mon blogue de fond en comble, vous avez pu remarquer quelques suggestions de blogues à consulter dans la bande de gauche. Si vous êtes un peu curieux vous avez déjà cliqué sur un de ces liens, sinon tous. Sinon, eh bien vous manquez souvent de biens belles choses. C'est pourquoi j'ai décidé de vous dresser un portrait de ces amis blogueurs. Vous trouverez un portrait ici et là, entre un ou deux articles ordinaires du blogue. Restez à l'affût! Première chronique: Juliette et ses constats!

mercredi 19 décembre 2012

Biscuits en folie

Qui dit temps des Fêtes, dis magasinage de cadeaux. Je dois avouer que je ne suis pas toujours bonne pour trouver le cadeau idéal. Tant qu'à acheter des cochonneries qui vont ramasser la poussière dans quelques semaines, je préfère fabriquer des cochonneries qui se mangent et qui rendront les gens heureux. Voici ce que quelques chanceux ont pu se partager dernièrement (oui c'est Noël, un peu avant Noël!):

J'ai modifié ma tradition de Fêtes en effectuant un assortiment de biscuits. Fini le temps où je ne faisais que des pains d'épices. J'ai fait plus de huit sortes de biscuits différentes en une semaine, à raison de deux sortes de biscuits par jour parfois. Mis à part les fameux pains d'épices, que j'ai quand même pris la peine de modifier un peu en ajoutant un glaçage décoratif sur les étoiles, il s'agissait de toutes nouvelles recettes trouvées ici et là sur Internet. Donc au menu, nous avions (au passé, car ils n'en restent plus, bien évidemment) des biscuits roulés, des biscuits au citron et aux graines de pavot, des biscuits en spirales vanille et chocolat, des biscuits à la noix de coco et, finalement, des Whippets maison.

J'avais aussi au programme de faire des biscuits au bacon et au caramel écossais. La recette semblait prometteuse et franchement, le bacon c'est toujours bon. Cette recette était tirée du même site que celle des biscuits en spirale au chocolat et à la vanille. Or, ces derniers ne se sont pas révélé un succès, j'ai été très déçue du résultat. La pâte était très cassante, ce qui rendait le roulage plutôt difficile. Bref, comme je n'étais pas impressionnée par cette batch de biscuits, j'ai décidé de ne pas tenter ma chance avec les biscuits au bacon. La recette exigeait dix tranches de bacon, cela aurait été un sacrilège de gaspiller tant de bacon si la recette avait mal tourné. J'aimais mieux ne pas prendre le risque.
Source: RobinHood.ca
Si certains biscuits semblent très faciles à faire, d'autres sont souvent traîtres. Les petits biscuits roulés par exemple, il faut que certaines conditions soient réunies pour obtenir un roulage optimal. Les biscuits doivent être de la bonne grosseur, tout comme le manche sur lequel vous moulez votre rouleau, les biscuits doivent être encore très chaud pour faciliter la manipulation, mais il faut faire attention pour ne pas se brûler les doigts. Mais une fois qu'on a la twist, ça va mieux!

Les Whippets maison quant à eux semblent plutôt complexes à faire, mais ils demandent plus de temps que de technique. D'ailleurs, je ne pensais pas qu'il était aussi facile de faire sa propre guimauve! En un premier temps, il faut faire les biscuits sablés qui nous serviront de base et les laisser refroidir. Une fois à la température de la pièce, on peut y ajouter la guimauve à l'aide d'une poche à pâtisserie. Je ne maîtrise pas encore l'art de l'utilisation de la poche à pâtisserie, disons que ma distribution de guimauve n'est pas très uniforme...

Il faut laisser la guimauve se reposer pendant 30 minutes avant de pouvoir la tremper dans le chocolat. Et évidemment, une fois trempés dans le chocolat, les biscuits doivent être mis au réfrigérateur pour une autre heure afin de durcir. Un processus très long, mais le résultat en vaut vraiment la peine. Car des whippets maison, c'est bien meilleur que ceux qu'on achète à l'épicerie.

Et si certaines personnes raffolent de la pâte à biscuits crue, moi c'est le glaçage des biscuits au citron que j'ai fini à la cuillère. Je l'ai trouvé d'ailleurs bien meilleur à la cuillère que sur les biscuits. D'ailleurs, ces biscuits n'ont pas aimé le transport et étaient dans un piètre état à la livraison. Mais bon, comme diraient bien des mamans, dans ton estomac ça ne fait plus de différence... Effectivement et il y en a eu beaucoup de biscuits dans mon estomac dernièrement, je dois bien faire un contrôle de qualité! Je m'assure ainsi d'une bonne réputation de cuisinière spécialisée en biscuits. Et d'après ce que j'ai entendu dire, mes paquets-cadeaux n'ont pas fait long feu chez certains. Avez-vous des suggestions de recettes pour l'an prochain?

mercredi 12 décembre 2012

Nostalgie: Les appareils-photos avec film


Notre approche face à la photographie a profondément changé depuis l'arrivée des appareils-photos numériques (Capsule linguistique: exit la caméra digitale, car oui je l'entends encore après toutes ces années, donc en français une caméra ça sert à tourner des films et digital c'est l'adjectif qui relève des doigts, du style empreintes digitales!). La photographie est à la portée de tous, nombre de gens choisissent d'investir dans les appareils de gros calibre de type reflex (sans nécessairement savoir s'en servir par contre) et on voit des bambins qui n'ont même pas l'âge d'aller à la maternelle prendre des photos comme bon leur semblent. N'allez pas croire que je veux bitcher contre les appareils numériques ici, loin de là, mais j'ai comme un sentiment de nostalgie face à la photo traditionnelle.

Quand j'étais jeune, il y a de ça très très longtemps, c'était tout un honneur pour moi quand ma mère me donnait la permission de prendre des photos avec son appareil. Fallait toujours faire attention, mettre la dragonne à son poignet pour éviter d'échapper l'appareil (conseil que j'applique encore aujourd'hui d'ailleurs), bien viser sans mettre les doigts dans l'objectif et être calme et ne pas bouger pour empêcher que la photo soit floue.

Un jour, je devais peut-être avoir 8 ans ou à peu près, grâce à la mère de ma voisine et meilleure amie qui travaillait pour Avon (précision: pas une Madame Avon, elle travaillait vraiment au siège social!), j'ai eu ma première caméra juste à moi. Bonheur! En plus, la mienne était différente de celle de ma mère, il fallait un film spécial, car elle était super mince. C'était ce qu'on appelait un appareil petit format et ça ressemblait à ça:
Appareil petit format de Minolta, image de Steve Harwood tiré de http://camera-wiki.org/wiki/Minolta_Pocket_Autopak_50
Mais bon, la mienne c'était pas une Minolta, dois-je vous rappeler qu'elle vient de chez Avon? Et ce qui était le plus cool, c'est que contrairement à toutes les autres appareils, le mien était bleu, comme j'étais avant-garde pour l'époque. Donc la première sortie de cet appareil s'est fait dans un voyage à la plage aux États-Unis à Ocean City au Maryland au début des années 1990, si ma mémoire est bonne.

Donc nos bons vieux appareils avaient besoin d'un film pour capter les images que nous ferons développer une fois ce dernier terminé. Trois choix de films s'offraient à nous, mais la majorité des gens optaient pour le 24 poses qui étaient souvent en spécial chez Jean Coutu. D'ailleurs étrange 24 poses qui nous donnait souvent trois poses supplémentaires, mais bon on ne s'en plaignait pas! En plus d'avoir besoin d'un film, ma caméra exigeait que je crinque ce dernier pour le faire avancer, et ce, entre chaque pose, mais aussi au début du film pour le préparer à la première prise de photo. Des fois, ce processus nous menait à faire des erreurs comme appuyer trop fort sur le déclencheur et on gaspillait une photo. En voici un parfait exemple:

Ah, mais quel beau souvenir de stationnement de motel quelque part sur la côte Est des États-Unis entre Montréal et Ocean City. Donc, comme nos poses étaient limitées, il fallait bien choisir se qu'on prenait en photo. Chose qu'on ne tient plus en compte de nos jours avec des cartes mémoire qui peuvent contenir des milliers de photos. Et je dirais même que depuis que nos téléphones prennent des photos, on prend de plus en de photos de trucs pas toujours très signifiants. Disons que si je n'avais que 24 poses, je n'aurais pas pris cette photo pour faire rire une autre amie fan d'Hello Kitty!

Malgré le fait que j'avais mon propre appareil, je devais quand même plus ou moins demander la permission pour prendre une photo. Ma mère voulait voir si j'utilisais mes poses judicieusement, car je n'avais droit à qu'à un seul film de 24 poses pour les deux semaines de vacances. Prendre des photos à 8 ans, c'était une activité de luxe. Les développements n'étant pas donnés, il fallait surveiller les spéciaux, surtout quand les doubles étaient gratuits ou au pire à 99¢. Imprimer en double c'était essentiel pour partager, on était encore loin des photos numériques et des réseaux sociaux. En même temps, avoir les doubles automatiquement ça faisait beaucoup de gaspillage, car on ne donnait que quelques photos du lot, et ça prenait de la place, car en plus de mettre les réussies dans des albums, on gardait les ratés et les doubles en trop dans une boîte, au cas où!

Je crois que ce qui me manque le plus, c'est toute la fébrilité qu'on avait quand on allait chercher nos photos chez Jean Coutu. Mes photos seront-elles réussies? Qu'est-ce que j'ai pris en photo déjà? De quoi vais-je avoir l'air? Autant de questions auxquelles on trouverait réponse en ouvrant l'enveloppe. Bon c'est sûr qu'avec l'excitation, vient aussi la déception quand on voit les photos ratées. Zut ma photo est flou ET mon père a décidé de s'y pointer le nez!

En fin de compte, il y en a quand même des pas pire... même si ma soeur ne regarde pas à la bonne place, que la photo est mal cadrée et un peu floue. Il faut avouer qu'avec un appareil obtenu chez Avon les photos seront toujours un peu floues. Aussi, il s'agit d'un art et qu'à 8 ans on a encore des croûtes à manger! Ça fait de beaux souvenirs d'époque et en même temps je me rends compte à quel point je ressemble à ma mère, car on a à peu près le même âge sur la photo, c'est fou!

Malgré toute cette nostalgie, je suis bien contente d'avoir le loisir de prendre des centaines voire des milliers de photos en voyage, d'avoir un zoom, une fonction panoramique et de créer des photos ludiques grâce aux multiples fonctions de mon appareil. Je suis encore une photographe du dimanche, trop paresseuse pour apprendre toutes les fonctions d'un appareil reflex et surtout de devoir traîner ce méga monstre dans mon cou. Je voyage pas toujours léger, mais je ne fais pas exprès non plus pour rajouter du poids!! 

dimanche 9 décembre 2012

Mission décoration


Quand je suis emménagé dans mon logement il y a près de quatre ans maintenant, disons que la décoration était loin d'être une priorité. Comme il me manquait des meubles pour au moins la moitié des pièces, la priorité c'était d'être meublée. En plus, je prenais possession du logement entre Noël et jour de l'An, et j'attendais ma coloc le 1er janvier. C'était une étudiante internationale à McGill pour une session et elle arrivait tout droit de la République tchèque. Je voulais quand même faire bonne impression auprès de la fille qui avait décidé de louer une chambre sans avoir vu aucune photo de la place! Son raisonnement était quand même logique, j'avoue une personne plus ou moins honnête pourrait mettre des photos d'un palace dans son annonce et tu as toute une mauvaise surprise quand tu arrives dans un taudis.

À l'époque, le seul élément de déco que j'ai pu faire c'était de repeindre l'appart au grand complet. En fait, c'était plus qu'une nécessité quand on a fait état des lieux. Ça faisait un bail que les murs n'avaient pas eu droit à un petit coup de pinceau et disons que les couleurs étaient loin de faire mon affaire. Donc, dans la folie de l'achat de meubles et d'électroménagers, j'ai dû choisir des couleurs de peinture... Horreur! Je suis tellement pas bonne là-dedans, donc c'est normal que 90% des couleurs aient finalement été choisies par ma mère!!

Pour les pièces comme les chambres et la salle de bain, le plus gros de la décoration, c'est de trouver les textiles, soit la housse de couette et le rideau de douche. Une fois que ces achats sont faits, il est ensuite facile de trouver la bonne couleur de peinture et d'agencer la décoration dans le reste de la pièce. Le salon par exemple, c'est une autre paire de manches... Mes meubles sont noirs et gris, mes sofas brun-noir et la couleur choisie à l'époque pour les murs étaient un vert presque blanc, vous savez la couleur la plus pâle au bout de votre échantillon?? De plus, j'ai vraiment l'impression qu'il faudrait que j'habille les murs d'une façon quelconque genre avec un cadre.

En gros, je sais quoi faire, mais je n'arrive jamais à trouver l'inspiration nécessaire pour parvenir à agencer un décor qui me plaît. Si vous avez plus d'inspiration que moi, voici votre défi:


dimanche 2 décembre 2012

Ricardo et moi

Je suis tombée dernièrement sur le film Julie & Julia à la télé. Je n'avais jamais vu ce film, mais mon dieu que je me retrouvais (un peu) dans l'histoire. Dans le film, on voit deux histoires en parallèle, celle de Julie Powell, une jeune femme à la recherche d'un sens à sa vie et Julia Child, une Américaine vivant à Paris qui a écrit un livre de recettes dans les années 1950 pour initier les Américains à la cuisine française. Ce qui les unit dans ce film, c'est que Julie entreprend de réaliser les 534 recettes du livre de Julia en 365 jours et alimente son blogue de ses aventures culinaires.


Julie et Julia - Bande annonce Vost FR par _Caprice_

Alors en quoi je me retrouve dans cette histoire? Eh bien, comme je suis toujours en recherche d'emploi, je dois bien occuper mes journées et comme manger est un besoin primaire, quoi de mieux que de cuisiner pour me changer les idées. Mon site de prédilection pour trouver des recettes est celui de Ricardo et disons que j'ai effectué plusieurs recettes dernièrement. Je n'entreprends pas le même genre de défi que Julie dans le film, mais j'essaye de nouveaux trucs, car le fait de maintenant vivre en couple change aussi la donne côté repas, car je cuisine maintenant pour deux. Fini les repas composés uniquement de bols de céréales, je dois nourrir mon homme. Bon, je vous entends déjà dire que je suis old-fashioned parce que je prépare des petits repas à mon amoureux en tout temps. Or, je dois quand même clarifier que nous avons une entente, si moi je cuisine, lui lave. Donc, je n'ai jamais la corvée de vaisselle, peu importe le nombre de plats que je salis!!

Voilà, j'aime bien le site de Ricardo pour toutes sortes de raisons, que ce soit la facilité d'exécution des recettes, le fait de pouvoir enregistrer mes recettes dans mon livre de recettes dans mon espace perso sur le site, la diversité des recettes, les vidéos qui m'offrent des techniques de cuisine, etc., mais loin de moi de vouloir reproduire toutes les recettes. Tout simplement parce que je suis trop difficile pour relever un tel défi, oui je fais des efforts pour goûter et ajouter de nouveaux aliments à ma diète, mais il ne faut pas charrier, ce n'est pas évident comme démarche et ça prend du temps. Lentement, mais sûrement, mais ce ne sera jamais à 100%, ça je peux vous le garantir. J'ai quand même découvert cette semaine en surfant sur le blogue Nous sommes les populaires que je n'étais pas la seule dans ma condition. Samuel, l'un des blogueurs, est aussi un difficile et il s'assume, je vous laisse lire son article Être difficile à table. En même temps, quand on se compare on se console, j'ai déjà travaillé avec un gars qui ne mangeait ni fruit ni légume ni viande, mais tout ce qui contenait quelque chose d'artificiel, que ce soit une saveur, une couleur, un agent de conservation. Ce n’est pas ce que j'appelle une alimentation équilibrée, mais si lui est heureux là-dedans, je n'ai pas de jugement à porter, ce n'est pas ma diète ni mon corps!

J'ai la dent sucrée, ça ce n'est un secret pour personne. Il est donc normal que j'aille tendance à cuisiner énormément de desserts et ça donne ceci.

Des scones qui ont une forme plutôt douteuse, mais le goût était parfait, il manquait juste un peu de clotted cream avec ma confiture aux fraises. Mais qu'à cela ne tienne, j'ai su de source sûre qu'on pouvait en trouver à Montréal et pas dans une boutique hyper spécialisée, mais simplement au IGA (peut-être pas tous, mais celui de la place Dupuis du moins). Il y a trois recettes de scones sur le site de Ricardo, mais celle-ci était à mon avis de par les ingrédients et l'image celle qui semblait la plus près du traditionnel scone anglais et mon instinct ne m'a pas fait défaut! Le recette de Scones (3) ici.

Puis à fore d'écouter Cup Cake Wars sur Food Network, j'ai eu envie d'en faire. Moi j'aime ceux au chocolat et Colum ceux à la vanille, j'ai donc fait les deux recettes, mais franchement c'était trop, heureusement Élise, Catherine et Martin ont été assez généreux pour nous libérer de l'emprise de quelques cupcakes. Bon je m'étais acheté une poche à douille pour faire de belles décorations sur mes gâteaux, on repassera, je dois encore travailler la technique!! Recette des cupcakes au choco ici, des cupcakes à la vanille ici et du glaçage ici.

Biscuits géants aux brisures de chocolat, et ce n'est pas une recette de Ricardo!!! C'est ma recette secrète que j'ai depuis mon cours d'économie familiale en secondaire 2... Peut-être que Jonathan l'a retrouvé, mais j'en doute. Je vous conseille de lire son blogue sur ces fameux cours de cuisine avec Danielle en 1997, c'est ici, mais en anglais.

Je ne sais pas que des desserts, ne vous inquiétez pas pour ma diète. C'est simplement que quand mon rôti sort du four, j'aime le manger chaud et nous avons deux gros appétits, donc il reste rarement des restes à photographier. Une belle découverte cet automne est à nouveau une recette de Ricardo, soit le Pain de viande au porc et aux pommes. J'ai trouvé que c'était une belle alternative au traditionnel pain de viande et en plus ça nous aide à passer nos pommes sans avoir à faire une croustade ou une tarte! Et il s'agit d'un bon exemple de truc que je n’aurais jamais essayé par le passé vu qu'il y a de la sauce Worcestershire dans l’assaisonnement. Je n'aime pas la sauce Worcestershire, mais je me suis dit que mélanger au reste, la quantité était assez infime pour faire une si grande différence dans le goût et j'avais raison. Il reste que l'odeur de la sauce me lève un peu le coeur lors de la préparation de la viande, mais le résultat en valait la peine. Une recette à refaire, surtout quand le porc haché est en spécial à l'épicerie!

Photo: Ricardocuisine.com


vendredi 30 novembre 2012

Ma poutine d'amour

Je vous en parle avec beaucoup de retard, mais la nourriture est un aspect très important du retour à la maison. Pendant un long séjour à l'étranger on s'ennuie naturellement de notre famille et nos amis, aussi de la nourriture et je ne parle pas juste de comfort food. Oui, il est souvent possible de trouver certains produits typiques de notre pays, mais il faut savoir payer le prix de ces produits d'importation. Il y a aussi les care packages que nos proches nous envoient, mais ça aussi c'est une grosse dépense vu les frais de port et de manutention.

On essaye donc de s'habituer aux produits locaux et littéralement faire ce qu'on peut avec ce qu'on a. Souvent le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur de nos attentes. La poutine est le parfait exemple de cette déception, car s'il est possible de trouver des frites partout dans le monde et qu'une enveloppe de sauce à poutine en poudre ça s'envoie bien par la poste, le gros problème reste le fromage. L'âme d'une poutine repose presque entièrement sur le fromage en grains, le vrai, celui qui fait squick squick. Une poutine avec du fromage en cube ou pire du fromage râpé ce n'est vraiment pas pareil. Effectivement, ça peut dépanner et donner un "fix" (oui la poutine, c'est comme une drogue), mais ça n'arrive pas à la cheville d'une bonne vraie poutine. Si vous avez besoin de ce "fix", je vous conseille de lire l'article Un monde en poutines sur Moi, mes souliers, ça peut vous donner de bonnes adresses ainsi que des conseils maison.

Bref, une des premières choses que je fais quand je reviens à la maison c'est manger une bonne poutine et pas n'importe laquelle, une poutine de luxe de chez La Banquise, rien de moins. Je n'ai rien contre la poutine de la pataterie du coin de la rue, loin de là, mais disons que je la réserve pour les vendredis soir en pantoufles à la maison. Quand je veux une vraie bonne poutine, un détour sur la rue Rachel s'impose, et ce, peu importe l'heure du jour et de la nuit, le resto est ouvert en tout temps!

J'hésite toujours entre trois classiques quand j'y vais, soit poutine au bacon, poutine aux saucisses à hot-dog ou bien quand j'ai vraiment faim, un mélange saucisse et bacon (aussi connue sous le nom de La Mart sans champignons)! Oui je sais, c'est bien cochon, mais je prends toujours la portion régulière, c'est amplement suffisant. Je n'ai jamais osé la grosse portion et je ne sais pas si j'oserai un jour. À ma dernière visite, une nouvelle poutine au menu (d'ailleurs, le restaurant à refait la présentation visuelle du menu pendant mon absence, belle job!) a retenu mon attention: L'Abreuvoir, une poutine régulière avec tranches de pogo. Moi qui prenais souvent une poutine traditionnelle accompagnée d'un pogo, c'est maintenant une version 2.0!!!


Mon amour pour La Banquise n'est pas un secret pour personne. La preuve, Sara m'a offert 30$ de chèque-cadeau pour mon anniversaire. Ça ne restera pas longtemps entre mes mains, je peux vous le garantir! Cet amour est un secret que je partage allègrement avec mon entourage, amenant les gens qui viennent me visiter des quatre coins du monde à La Banquise pour leur première expérience de poutine. La dernière personne à avoir été initiée n’est nulle autre que Colum. Cela faisait des mois que je lui cassais les oreilles avec mon besoin de manger une poutine. Il s'est donc laissé convaincre par une poutine Trois viandes, la preuve:

Et vous, quelle est votre poutine préférée??

mercredi 21 novembre 2012

Quel jour on est?


Je reste dans la thématique des jours de la semaine avec ce billet. Tel que je l'ai mentionné dans le billet précédent, une des activités qui occupe le plus mon temps depuis que je suis revenue à Montréal, après avoir lavé mon appart de fond en comble, c'est la recherche d'emploi. C'est long, c'est plate, mais c'est nécessaire, car le loyer ne se paye pas tout seul et l'argent ne pousse pas dans les arbres, malheureusement.

Le problème quand on est sans emploi (mis à part l'argent bien sûr), c'est qu'on a pas vraiment de raison de se lever le matin, ça peut entraîner de mauvaises habitudes de grasse matinée, car qu'on regarde Jobboom à 8h15 ou à 10h, ça ne change pas grand-chose... surtout quand notre recherche donne le message suivant:

Quand on a pas vraiment de routine, il est très facile de ne plus se rendre compte de quel jour de la semaine on est. En ce moment, c'est vraiment en soirée que le jour de la semaine est important, afin de déterminer mon horaire télé, ok lundi Les Parents, How I Met Your Mother, 2 Broke Girls, mardi Un sur 2, Unité 9, Mauvais karma (excellente série qui est malheureusement terminée, snif!), New Girl, mercredi mmm c'est quoi qu'on écoute le mercredi déjà, ça doit être une journée de zapping, jeudi Big Bang Theory. Ça ressemble pas mal à ça.

S'il n'est pas nécessaire de connaître le jour de la semaine pour effectuer la majorité des activités quotidiennes, le moindre rendez-vous officiel offre une certaine inquiétude, que ce soit pour une entrevue ou un simple nettoyage chez le dentiste. J'ai pris mon rendez-vous chez le dentiste un lundi après-midi pour le mercredi midi, en l'espace de 48h, je ne sais pas combien de fois je me suis demandé si c'est mercredi demain ou sommes-nous encore lundi ou c'est déjà mardi, à quelle heure faut-il que je me lève... Finalement, j'ai réussi à arriver chez le dentiste à l'heure et même si je n'ai pas d'assurance pour couvrir les frais, j'avais le temps d'y aller en plein milieu de semaine en plein milieu de journée. Heureusement, aucun besoin d'y retourner avant 6 à 9 mois, je n'avais pas de carie même après deux ans sans une visite chez le dentiste. Il faut avouer que les dentistes anglais m'ont tellement fait peur, qu'il était hors de question que j'aille me faire faire un nettoyage là-bas!

Il y a quand même une activité hebdomadaire rattachée à un jour spécifique de la semaine qu'on ne peut pas manquer. Il y a 100 ans et même 50 ans, cette activité serait d'aller à la messe du dimanche. De nos jours, c'est plutôt la collecte des ordures et du recyclage. Tâche que je fais toujours le soir afin de ne pas manquer le camion qui a tendance à passer assez tôt sur ma rue. Toujours le soir, sauf hier semble-t-il, donc je me suis réveillée en panique ce matin en courant jusqu'à la fenêtre pour voir si j'avais manqué l'une ou l'autre des collectes. Fiou, plein de sacs noirs et de sacs bleus dehors sur le bord du chemin. Manquer le recyclage, ce n'est pas si grave, car une semaine plus tard ton sac ne sentira pas la vieille charogne, les poubelles, ouf c'est une autre histoire! Par chance, nous ne sommes pas en période de canicule, donc on peut toujours s'arranger, mais je préfère ne pas manquer la collecte.

Être libre de faire ce qu'on veut quand on le veut ça comporte aussi son lot d'avantages. Oui, on peut faire des courses en plein milieu de semaine quand la majorité des gens travaillent. J'ai aussi le temps de faire le tour des circulaires pour trouver les meilleures aubaines et le tour des magasins qui s'y rattachent, chose qui me passe 10 pieds par-dessus la tête quand je travaille, car je n'ai pas le temps de faire tout ça, alors qu'en ce moment, ça m'occupe. Être sans emploi, c'est comme quand j'étais étudiante, j'ai le temps de faire plein de choses, mais je n'ai juste pas le budget pour... Puisque je n'ai pas droit à l'assurance chômage, je dois vivre de mes économies et c'est là toute la difficulté de gérer le budget. On se croise les doigts pour que la situation change bientôt, car ce n'est pas seulement une question d'argent, mais bien de santé mentale! En attendant, je m'occupe comme je peux, en écrivant des billets pour ce blogue par exemple.

lundi 19 novembre 2012

Lundi, jour de la lessive


Dans le temps de nos grands-mères, le lundi c'était le jour de la lessive. Pourquoi le lundi? Parce qu'on pouvait laver nos habits du dimanche, bien sûr! Étant donné que je suis temporairement femme au foyer (lire entre les lignes à la recherche d'un emploi!), je voulais aussi m'affairer à mon lavage aujourd'hui, comme dans le bon vieux temps. Le destin en a décidé autrement, enfin Hydro-Québec en a décidé autrement, coupure de courant inattendue ce matin. Mais quoi faire quand on a pas d'électricité??

Ce qui était normal il y a un siècle est maintenant une situation inusitée. Mon appartement dépend à 100% de l'électricité. Mon éclairage, mon chauffage, mon alimentation, mon divertissement, mon ménage, tout est électrique. Sans électricité, on ne mange pas, on grignote (et on essaye de ne pas fouiller dans le frigo pour rien, question de le garder froid!). J'espère qu'il me reste suffisamment de craquelins et de céréales. Au moins quand j'habitais en Chine et en Grande-Bretagne, j'avais un four au gaz, donc facile de ce faire chauffer une soupe pour se réchauffer. Moi qui voulais aussi profiter de ce lundi pour passer ma balayeuse, ça ne sert à rien de passer le balai, car il fait trop noir pour voir si j'ai oublié des minous de poussière dans un coin. Oui je peux me divertir en lisant ou en tricotant, mais jusqu'à ce que le soleil me le permette et il se couche assez tôt en ce moment.

Bref, avant d'être congelée dans ma couverture tricotée, j'ai décidé d'aller chercher le réconfort dans un centre commercial qui m'offre le wifi gratuit, ainsi qu'une prise de courant où faire recharger mon téléphone, merci Centre Eaton de partager tout cela avec moi gratuitement. Bon, arriver dans l'heure du lunch, c'est pas nécessairement idéal, mais après 14h, c'est plus tranquille. Et, en plus, même pas besoin de faire d'achat (dans la mesure où on se contrôle, n'étant pas une magasineuse de nature, ça va pour moi!) pour profiter de l'internet, merveilleux.

J'espère que l'électricité sera de retour lorsque je rentrerai à la maison ce soir, car la soirée pourrait s'annoncer très longue, mais il s'agit toujours d'une bonne excuse pour aller au restaurant en ce lundi soir. Les tâches ménagères devront attendre à mardi... ce n'est pas comme si j'avais vraiment quelque chose d'autre à faire en ce moment de toute façon, mis à part écrire des blogues, bien sûr!

jeudi 15 novembre 2012

Le sel c'est mal... sembe-t-il!

En écoutant l'émission L'épicerie cette semaine à Radio-Canada, on apprend que notre nouvel ennemi dans le monde l'alimentation, c'est le sucre. Ça tombe mal, parce que s'il y a quelque chose que j'aime dans la vie,  c'est bien le sucré. Il ne faut pas me lâcher lousse trop longtemps chez Sucre bleu, ça pourrait me coûter cher!!

Mais bon, pour l'instant, mon problème ce n'est pas le sucre, mais le sel. Chaque fois que j'allais chez le médecin pendant mon séjour à Londres, on m'a reproché de faire un peu d'hypertension et comme cela court dans la famille, on m'a dit de faire très attention à ce problème. La dernière fois que j'ai fait prendre ma tension, l'infirmière m'a dit de couper ma consommation de sel. Je n'avais pas l'impression d'avoir une alimentation très salée, comme je l'ai dit plus haut, mon vice c'est le sucre, pas le sel. Elle m'a donc donné trois trucs très simples:
  • Premièrement, ne pas boire d'eau embouteillée, car elle contient une forte teneur en sodium.
    • OK, oui je veux bien, mais je ne bois pas d'eau en bouteille de façon exagérée. Je bois fièrement l'eau du robinet, que je mets dans une bouteille en vitre au frigo pour toujours en avoir de la froide à portée de main. L'eau embouteillée, c'est pour les urgences du genre j'ai oublié ma bouteille Vapur (trop pratique en passant!) et j'ai soif. Encore là, si je suis pour m'arrêter dans un dépanneur pour acheter à boire, je vais souvent pencher pour un jus qui contient quoi? Du sucre, bien évidemment. Passons au prochain truc.
  • Deuxièmement, il faut arrêter d'ajouter du sel à ma nourriture.
    • OK, encore une fois je ne pense pas que j'exagère à ce propos. J'utilise du sel quand je cuisine, mais je n'en ajoute que très rarement à ma nourriture une fois dans mon assiette. De plus, je goûte toujours à ma nourriture avant d'ajouter du sel et particulièrement au resto, où on sale vos frites avant de vous les servir par exemple. Pendant mon séjour à Londres, j'avais mon propre duo de salière et de poivrière et j'ai pu constater que j'ai acheté deux fois plus de poivre que de sel. En fait, j'ai utilisé moins d'une salière par année. Ce n'est pas une consommation exagérée encore une fois à mon avis, passons donc au conseil suivant.
  • Troisièmement, il faut éviter les repas pour emporter ou livrés à la maison.
    • Bon, encore un conseil que je ne peux pas mettre en application, parce que je prends rarement de repas pour emporter et je ne me fais presque jamais livrer de bouffe. Je préfère manger un bol de céréales ou des toasts, plutôt que d'appeler le livreur de pizza. J'ai toujours détesté ça passer des commandes au téléphone, sans aucune raison particulière, mais bon tant mieux pour moi.
Merci madame pour les conseils, mais on fait quoi quand on les suit déjà?? Là je crois que je suis vraiment prise avec l'hérédité. En faisant des recherches sur Internet, il semble que le stress soit un facteur d'hypertension artérielle. Ah tiens donc, et comme par coïncidence, je vais toujours chez le médecin dans des moments stressants de ma vie. À suivre...

En attendant, je ne fais pas exprès et je coupe dans le sel là où je peux. Ce n'est pas aussi pire que François Pérusse le fait paraître dans «L'Éclat-média» sur l'Album du peuple Tome 5:
À la boutique d'aliments naturels La Graine du père George, nous vendons des exclusivités. Par exemple, le petit paquet de biscuits sans sel sans sucre sans agent sans levure et sans goût, c'est 100 piastres.
Oui, le goût est différent pour certains produits, mais on s'habitue; d'autres, comme le bouillon de poulet, franchement je ne vois pas la différence. Je n'ai pas encore goûté les Tostitos, mais ça ne doit pas être mauvais, car les nachos originaux sont beaucoup trop salés.

Il y a certains produits pour lesquels le «moins de sel» fait toute la différence et ce n'est pas nécessairement un avantage, comme pour la soupe Lipton poulet et nouille et les biscuits soda. C'est le sel qui donne le goût à ces deux produits, leur version réduite en sel est pas mal fade. J'avais déjà entendu dire que le jus de légumes V8 à teneur réduite en sel est aussi méconnaissable et assez méchant. Heureusement pour moi, je ne suis pas une buveuse de jus de légumes, mais vous serez averti si jamais vous décidez de couper dans le sel.

mardi 13 novembre 2012

Remplacer l'irremplaçable? Mission impossible

Beaucoup de gens me demandent ce qui va me manquer le plus de Londres. Question toujours un peu touchée, car ceux qui ont suivi mes aventures sur Vanessa à Londres au cours des deux dernières années on sûrement remarqué que j'ai aimé les occasions que Londres m'a offertes plutôt que la ville en soi.

Il reste que j'avais trouvé un refuge à Londres, une deuxième maison ou plus communément appelé un local. Mais, contrairement aux Anglais, mon local n'était pas un pub, mais bien un café. Un café scandinave de surcroît, le Scandinavian Kitchen. Je suis allée en Scandinavie en 2006 et j'ai eu le coup foudre, plus particulièrement encore pour la Suède et Stockholm, je me sentais comme à la maison. Ce n'est donc pas étonnant que je m'y sente si bien.

Scandinavian Kitchen, ou simplement Scandi pour les intimes, c'est plus qu'un café, c'est aussi une épicerie où l'on trouve plein de produits scandinaves, que ce soit du hareng saumuré, de la confiture d'airelle, des bonbons à la réglisse noire ou du cidre fraise-lime. Donc, lorsqu'on sirote le meilleur chocolat chaud au monde avec n'importe lequel des merveilleux gâteaux cuits sur place, on a l'impression d'être assise dans un garde-manger, alors quoi de plus réconfortant que de la bouffe. Disons aussi que la décoration avec des panneaux routiers de traverse d'orignal ajoute à la touche réconfortante, pas que je voyais beaucoup d'orignaux à Montréal, mais ça restait un point commun avec la maison.

Ce qui fait aussi de Scandi une place réconfortante, c'est le service. J'ai rarement vu des employés aussi motivés, souriants et même affectueux, car oui si vous avez votre Loyaltea Card (ces Scandinaves sont amateurs de jeux de mots, à voir ici!) vous aurez droit à un café gratuit après avoir accumulé 10 estampes, mais à votre 5e café vous avez droit à un câlin. Je vous jure, et si comme moi vous êtes rendue une habituée de la place, pas besoin d'attendre votre 5e estampe pour avoir des câlins.

Je ne cherchais pas à remplacer l'irremplaçable quand j'ai découvert qu'il y avait un café norvégien à Montréal. Je savais que ce ne serait pas la même chose, mais je ne pensais pas être autant déçue. Le Café Ellefsen n'a de scandinave que le nom et le menu, le reste cela pourrait être n'importe quel café de Montréal. J'ai été surprise par les prix, menu du jour à 28$ c'est un peu hors de prix à mon avis pour ce genre de cuisine. Dans les options plus abordables, il y avait la soupe et les boulettes norvégiennes. La soupe était plus que fade, quand tu dis que c'est les oignons verts décoratifs qui donnent du goût... Je n'ai pas goûté les boulettes, mais selon l'opinion de mes compagnons, elles semblaient correctes sans plus. Le café est loin de chez moi, donc c'est sûr que je ne ferais pas de détour pour y retourner. Selon ma copine experte en resto, le café aurait changé de proprio et c'est ce qui aurait amené cette fluctuation des prix. Dommage, il y avait du potentiel...

En attendant, Sebastian et Anna, je m'ennuie de vous, beaucoup!

samedi 10 novembre 2012

Moi, mes souliers


Comme dans la chanson de Félix, mes souliers ont beaucoup voyagé à un point tel qu'ils n'ont pas fait le voyage de retour de Londres. Vous le savez j'aime voyager, j'en parle énormément sur mes blogues, j'aime donner des conseils à des amis qui s'en vont dans des destinations que j'ai déjà visitées, plusieurs personnes me considèrent comme un kiosque d'information touristique sur deux pattes. Si je partage avec mes proches, je le fais aussi avec des inconnus en rédigeant des articles pour le site Moi, mes souliers.

Ce site web est le projet de mon amie Jennifer qui est aussi une passionnée de voyage et qui trouvait que le web manquait cruellement de ressources fiables sur le voyage par des voyageurs en français. Elle voulait créer une communauté de voyageurs francophones. Et elle a réussi grâce à plusieurs partenaires et collaborateurs. Après deux ans à manier et remanier son site web, à revamper son look, à raffiner les catégories, à faire du réseautage, à rechercher des commanditaires, à faire des concours, voilà le temps d'en faire le lancement! Si vous êtes passionné de voyage, que vous habitez ou serez de passage à Montréal à la fin du mois de novembre, je vous invite fortement à venir faire un tour. Voici tous les détails:


En attendant, je vous propose d'aller faire un tour sur le site. Vous pouvez aussi vous abonner à la liste de diffusion (sur la page d'accueil à droite), à la page Facebook et au fil Twitter @moimessouliers afin de ne rien manquer.

vendredi 9 novembre 2012

La caverne d'Ali Papa


Lorsqu'on a déménagé pour la xième fois en dix ans en 1997, ma mère a juré qu'on gardait cette maison pour au moins 25 ans. Quinze ans plus tard, elle tient toujours sa promesse et j'en suis bien fière! Mais quinze ans dans le même décor, ça commence à être ordinaire, c'était donc le temps de faire du neuf avec du vieux. Mes parents ont donc décidé de complètement refaire le rez-de-chaussée, juste pour être sûrs que je ne me retrouve pas dans la maison après une absence de deux ans.

Et quand je dis refaire, c'est complètement refaire, seuls les murs extérieurs de la maison sont restés intacts. Il y a donc de nouvelles armoires, de nouveaux murs (ou absence de murs) et planchers, un nouveau foyer, nouvelle salle de bain. Bref rien à voir avec l'ancien aménagement. Autant mes parents étaient décidés à refaire leur intérieur de A à Z, autant ils n'étaient pas nécessairement prêts à se débarrasser de leurs vieux trucs. Que fait-on dans ce temps, on répartit le tout entre le garage et sous-sol. Vous vous imaginez un peu la scène?

Lorsque je suis revenue de Londres, j'ai dû récupérer les choses que j'avais laissées en pension chez mes parents. La question qui tue a été: «Maman, elles sont où mes affaires?» et la réponse qu'on ne veut jamais entendre: «Hum, bonne question ma Vanessa, ça doit être dans le sous-sol»! Dans le sous-sol toi, c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin et parcourir un champ de mines à la fois. C'est peu un le même principe qu'une chambre d'ado, la personne qui vit dedans ledit bordel s'y retrouve, elle a un système de reconnaissance, mais la personne qui est étrangère à ce bazar n'y voit que ledit bordel. Comment étais-je censée savoir que ma valise se trouvait en fait dans la garde-robe de la chambre de ma soeur? Dernier endroit où j'aurais pensé regarder, franchement! L'important, c'est que j'ai réussi à récupérer mes affaires (enfin, je pense que j'ai tout...).

En faisant moi-même le ménage de mon appartement, j'ai aussi constaté la disparition de quelques trucs ici et là. Rien de dramatique, des cossins de cuisine pour la plupart. J'ai dû remplacer d'autres choses, car rien n'est éternel (surtout quand ça vient du Dollarama). Avant de m'équiper à neuf, j'ai quand même fait un sondage auprès de mes parents question de savoir si ce dont j'avais besoin pourrait peut-être se trouver dans le sous-sol. La réponse oui, une vraie caverne d'Ali Baba, remplie de mille et un trésors, donc une caverne d'Ali Papa. J'ai maintenant une belle cafetière de style percolateur, un marteau (don de mon mononcle) et même ce super chapeau ou plus communément appelé «casse de pouèle».


Il reste encore beaucoup de choses dans la caverne d'Ali Papa et la vente aux enchères n'a pas encore commencé. J'en reparlerai sûrement lorsque j'aurai fait mes nouvelles acquisitions. Et peut-être que dans le lot je vais enfin hériter du set de vaisselle de mon arrière-grand-mère que j'ai "shutgunné" dès l'âge de 5 ans. Qui sait? Eh oui, c'est le set qui est beau dans une vitrine, dans lequel j'ai mangé juste une fois il y a au moins 15 ans et qui va rester dans la vitrine, ce genre de set là!

samedi 3 novembre 2012

Déceptions...


Revenir à la maison après un long séjour à l'étranger comprend aussi son lot de déceptions. Si je retrouve peu à peu mes habitudes, mes repères, je remarque aussi que beaucoup de choses ont changé et ce n'est pas toujours pour le mieux.

Ma première grande déception est survenue avant même d'avoir atterri à Montréal. Après avoir passé deux ans au pays du cricket, du soccer et du rugby, j'avais hâte de retrouver mon hockey, mes Canadiens de Montréal. Il était possible d'écouter des matchs à Londres, mais en reprise le lendemain et avec l'Internet, je ne voyais pas le but de regarder un match dont je savais déjà le score final lu dans le journal du matin. Vivement le retour aux matchs en direct et même à la possibilité d'aller voir des matchs au Centre Bell, d'initier Mr C à notre sport national, de profiter de soirée entre amis devant la télé. Non, la LNH et l'association des joueurs en a décidé autrement en n'arrivant pas à s'attendre sur le contrat de travail des joueurs forçant un lock-out. Il y a eu quelques discussions et offres depuis septembre, mais le conflit semble vraiment dans une impasse. À un point tel, que la Classique hivernale a été annulée cette semaine. Déception! J'espère qu'on n’en viendra pas à la même situation qu'en 2004-2005 où la saison complète avait été annulée. On se croise les doigts s'il vous paît!

Deuxième déception, l'ouverture annoncée en grande pompe de la nouvelle boutique de Mountain Equipment Co-op sur la rue Saint-Denis sur le Plateau Mont-Royal. J'ai vraiment été réjouie de l'annonce de l'ouverture de cette boutique. J'adore MEC, mais c'est tellement l'enfer se rendre au Marché Central en transport en commun, cette nouvelle boutique facilitait ma vie (et celle de beaucoup de personnes, j'en suis convaincue!). Après 10 ans de bons et loyaux services, je me suis départie de mes souliers de randonnée Salomon, il me fallait donc les remplacer. Je me suis donc dirigée à la nouvelle boutique MEC pour me faire dire par la vendeuse qu'il n'y avait pas de section soulier. Déception! Non seulement il n'y pas de section soulier, mais le concept de ce magasin est tout à fait différent. Il n'y a que des vêtements et c'est beaucoup plus du prêt-à-porter que des vêtements techniques. Bref, je suis encore pognée à aller au marché Central ou simplement à trouver autre chose chez La Cordée!

Troisième déception, ce sont les petits commerces que j'aimais bien qui ont fermé pour des raisons inconnues. C'est le cas de la petite charcuterie polonaise près de chez moi qui a été remplacée par un resto de sushi pour emporter. Ainsi que la belle boutique d'accessoires de salle de bain Bain joli aux Cours Mont-Royal. La dame qui avait cette boutique avait tellement une belle sélection de rideaux de douche. Déception!

Les déceptions font partie de la vie, et il faut savoir vivre avec, mais pour toute déception, il y a aussi de bonnes nouvelles, comme quoi la vie n'est pas si mal faite!

vendredi 26 octobre 2012

Les hiboux c'est chouette...


...sauf qu'il y en a partout, partout, partout. C'est impossible de ne pas en croiser un (ou mille) en faisant du magasinage. Cette tendance à vraiment pris de l'ampleur au cours des derniers mois. Certains designs sont tellement mignons et originaux, comme ce rideau de douche de chez Simons.
Image: Simons
Et il y en a vraiment pour tous les goûts, comme le démontre Zone dans sa section décoration.
Image: Zone
Et je dois avouer avoir cédé à la tendance il y a deux ans avec ces jolies boucles d'oreilles. Je ne me doutais pas à l'époque de la proportion que prendrait ce phénomène.

Mais j'ai aussi récidivé récemment avec ce tapis d'entrée, et franchement, à 7,88$ comment résister? Cela aurait été facile de trouver un tapis plus cher et beaucoup moins beau, alors pourquoi s'en passer!

Mais ma folie du hibou doit s'arrêter ici avant d'être envahie. Tous les magasins de décoration que j'ai visités aux cours des dernières semaines avait une thématique hibou. Ma mère a repéré un coussin avec des hiboux chez Simons pour mon salon, et là, j'ai fait c'est assez. Les hiboux ne sont plus originaux ou tendances, ils sont omniprésents. Si je suis pour redécorer mon salon, ce n'est pas pour qu'il ressemble à celui des autres.

C'est donc le retour à la case départ pour ma décoration de salon. Je ne sais pas ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux pas! À suivre...

jeudi 25 octobre 2012

Et la TfL pourrait aussi apprendre de la STM

Je suis de retour à Montréal depuis trois semaines déjà, mais j'ai seulement recommencé à prendre l'autobus cette semaine. Quel choc! J'avais oublié à quel point nos chauffeurs peuvent être courtois et sympathiques. Toute une différence avec Londres, où derrière la vitre de sa cabine, le chauffeur ne dit pas bonjour et la plupart du temps il n'y a même aucun contact visuel avec les passagers.

J'ai presque fait le saut lundi en prenant la 37 vers Angrignon lorsque la chauffeuse m'a dit bonjour avec le sourire. Ça fait du bien! C'est vrai, il y a des chauffeurs plus sympathiques que d'autres et que certains peuvent avoir des mauvaises journées, comme n'importe qui, mais de façon générale, nos chauffeurs méritent un prix. À Londres, hors de question de demander une indication au chauffeur sur le trajet, on se fait dire de regarder le tableau d'affichage des prochains arrêts pour trouver son chemin. Ici, demandez-le gentiment et le chauffeur se fera un plaisir de vous indiquer le bon arrêt. Bon, c'est sûr qu'il n'y a pas de tableau-afficheur pour les arrêts à ce jour dans les bus de la STM (mais dans certains de la STL oui, donc il y a espoir), mais je suis convaincue que même avec un tableau, le chauffeur se ferait un plaisir de vous aider. J'ai même déjà vu un chauffeur de la 165/535 caller tous les arrêts du trajet, j'avais trouvé ça charmant, ça m'a rappelé le temps où il n'y avait pas de voix automatisée sur la ligne verte!

À Londres, ça ne sert à rien de courir après un autobus, le chauffeur ne vous attendra pas. Je n’ai JAMAIS vu en deux ans un chauffeur prendre 10 secondes pour attendre quelqu'un. Pire, si la porte est fermée, mais que le bus n'a pas encore démarré, vous l'avez manqué. Inutile de cogner à la porte pour signaler votre présence au chauffeur, il est déjà trop tard. Cela m'est personnellement arrivé à 2h du matin, pas cool d'attendre le prochain bus dans le froid, surtout quand on est une fille seule, quand cela aurait pris 2 secondes au chauffeur pour me laisser rentrer. On est loin du service Entre 2 arrêts de la STM, ça aussi c'est courtois et c'est un signe de respect envers la clientèle. Genre de truc qui demanderais un effort supplémentaire aux chauffeurs de la TfL, ce n'est pas sur le point de se produire...
Image: STM
Si j'ai aimé prendre le bus à Londres, ce n’est pas pour le service, mais bien pour le bus en tant que tel. Le deuxième étage des autobus à impériale ça nous permet de voir la ville autrement, et ce, en tout confort. Je l'avais prouvé ici. Mais dans le fond, je pense que j'aime mieux avoir un service courtois qu'une belle vue. Merci aux chauffeurs de la STM d'être aussi sympathiques et souriants, ça fait du bien! Je le sais, je me répète, mais je pense qu'on ne le dit pas toujours assez. Merci!

mercredi 24 octobre 2012

Et si la STM copiait la TfL juste un peu

On ne se le cachera pas, le gazon n'est pas plus vert chez le voisin de façon générale, et je suis toujours bien heureuse de rentrer à la maison. Mais des fois, le voisin il a de bonnes idées, et on devrait s'en inspirer, surtout en matière de transport collectif.

La Société de transport de Montréal (STM) fait d'énormes efforts pour améliorer son service et ces efforts ont été récompensés en 2010 puisque la STM a remporté le titre de Meilleure société de transport en Amérique du Nord. Or, au cours des deux dernières années, j'ai utilisé une autre société de transport, la Transport for London (TfL) et si je ne la portais pas toujours dans mon coeur pour diverses raisons, la STM a peut-être quelque chose à apprendre de la TfL.

Vous allez me dire que Londres et Montréal ne se comparent peut-être pas, le réseau de Londres étant beaucoup plus vaste, complexe et achalandé. Il s'effectue dans le métro de Londres près de 3,5 millions de déplacements par jour, contre seulement 700 000 dans le métro de Montréal. Il ne faut pas s'attendre au même service du coup, et je ne le voudrais pas non plus, car si vous pensez que le métro tombe en panne souvent ici, vous n'avez rien vu! D'ailleurs, la TfL vous rembourse votre passage si vous avez plus de 15 minutes de retard à cause d'une panne dont elle est responsable.

À mon arrivée à Londres, je trouvé assez difficile de comprendre le système de tarification entre zones et moyens de transport. La TfL utilise la carte Oyster, une carte similaire à la carte Opus, pour l'accès à son réseau. Tout comme l'Opus, la Oyster se recharge à des machines dans le métro et au dépanneur, mais en plus, il est possible de la recharger en ligne au moyen de sa carte de crédit. La STM emboîte le pas en lançant une expérimentation auprès de 1000 clients pour passer à ce mode de paiement en ligne. Si vous voulez vous inscrire à cette expérimentation, vous pouvez le faire ici. Je me suis inscrite, reste à savoir si ma candidature va être retenue!

La STM s’améliore, certes, mais il y a encore des incongruités depuis le passage à la carte Opus. Je ne comprends pas qu'en 2012 nous soyons toujours restreints à acheter une passe mensuelle valable du premier au dernier jour du mois calendaire et une passe hebdomadaire seulement valable du lundi au dimanche. Avant l'Opus, c'était compréhensible, puisque la validité du titre de transport était surtout vérifiée de façon visuelle par les chauffeurs et guichetiers du métro. Les passes mensuelles et hebdomadaires étaient décorées d'un horrible design (qui était le graphiste responsable de cela?) pour chaque période de validité et type de tarif. Les cartes magnétiques et leurs designs sont depuis bien longtemps révolus, alors pourquoi être toujours coincé à faire la file le premier du mois? Oui, je sais on peut recharger l'Opus à l'avance à partir du 20 du mois précédent, mais franchement qui y pense vraiment? Pourquoi ne pas faire comme la TfL et offrir des cartes de 30 jours et de 7 jours sans avoir besoin d'être limité au calendrier?

En délogeant les titres de transport du calendrier, cela désengorge le système lors de l'achat, éparpillant les achats pendant tout le mois et non simplement au début de celui-ci. Cela permet à tout le monde de profiter du tarif mensuel, sans devoir compléter le mois par d'autre sorte de tarif. Voici mon exemple: Je suis revenue à Montréal le 8 octobre, donc trop tard pour acheter une passe mensuelle, je suis donc résignée à acheter des passes hebdomadaires et d'avoir des billets sur ma carte Opus pour tenir jusqu'au 1er novembre... C'est aussi pratique pour les touristes qui passent une semaine à Montréal, et pas nécessairement du lundi au dimanche! C'est bien les cartes touristiques de 3 et 5 jours, mais beaucoup de gens restent pour une semaine. Un titre de transport flexible, c'est mieux qu'une combinaison de titre, ça rend le séjour plus agréable.

Toutes ces idées, ces constats, il est hors de question de les garder sur ce blogue, c'est pourquoi j'ai joint le site de consultation de la STM: Ma voix ma STM. Ce site vous permet de partager «vos expériences et votre opinion sur différents sujets relatifs au transport collectif.» Je vous conseille d'aller vous inscrire, vous risquez de faire bouger les choses plus rapidement de cette façon qu'en vous plaignant dans votre statut Facebook!
Image: STM

lundi 22 octobre 2012

Je reviendrai à Montréal


Comme dans la chanson de Robert Charlebois, je suis revenue à Montréal pour revoir l'hiver, mais pas seulement ça! Après deux ans à Londres, j'avais envie de rentrer à la maison et de retrouver mes racines. Ce n'était qu'une question de temps, les visas n'étant pas éternels.

Quand je reviens à la maison après une longue période à l'étranger (et ce, peu importe d'où j'arrive), c'est toujours la même chose: j'ai des envies de femme enceinte. Ruffles BBQ, tire d'érable et cornichons aneth et ail dans la même assiette, pourquoi pas? En fait, quand cela fait longtemps qu'on n'a pas mangé quelque chose, que c'est accessible et qu'il y a maintes choses dont on a envie en même temps, il n'y pas de choix à faire, si ce n'est de trouver l'ordre le moins dégueu pour manger tout cela. Je ne ferai pas la liste ici des combinaisons bizarres que j'ai mangées au cours des dernières semaines, je ne voudrais pas vous gâcher l'appétit (ou vous donner des envies).

Revenir à la maison, c'est aussi revenir dans mon appart. Un appart où j'habite seule (enfin pas pour longtemps, il faut continuer à lire pour savoir pourquoi), qui a un loyer décent, qui est bien situé avec toutes les commodités à distance de marche, qui est bien isolé, où il y a un salon, toutes des petites choses qui me manquaient à Londres, mais qui font la différence. J'ai sous-loué mon logement pendant ces deux dernières années, en tout près d’un peu moins de 10 personnes différentes auront séjourné dans mon 5½; de ce nombre, ce sont que des inconnus qui ont répondu aux annonces que j'ai publiées ici et là. Il faut avoir bonne foi en les gens, car un appart à sous-louer tout meubler, c'est plus de travail que de céder son bail. Comme je ne savais pas combien de temps je voulais rester de l'autre côté de l'océan, c'était la meilleure solution pour moi.

Si on rentre bien chez soi dans les termes, sur le plan sentimental, c'est moins évident. L'appartement n'est pas dans le même état que lorsqu'on l'a quitté deux ans auparavant. Évidemment, tout a bougé, les meubles, les trucs de cuisine, les douillettes ne sont plus dans leurs chambres respectives. D'autres trucs sont dans un sale état ou ont tout simplement disparu. Le niveau de propreté est différent pour tout un chacun, disons que j'aurais pris la peine de changer le rideau de douche, une ou deux fois peut-être... Mais de façon générale, j'ai été très chanceuse, toutes les choses auxquelles je tenais étaient en parfait état. Mon frigo était d'un blanc immaculé, il aurait pu être rempli de tâches de je ne sais quoi. La table de salon Ikea en a pris un coup, mais bon elle m'a coûté 29,99$ à l'époque, rien n'est éternel et puis ce n'était pas si grave, ce modèle LACK était encore en vente et il est même rendu au bas prix de 24,99$, à ce prix-là pourquoi se priver d'une table neuve?

En plus de devoir remettre les trucs à leur place et de relaver beaucoup de choses de fond en comble (surtout dans la cuisine), je devais surtout faire de la place. Non je n'ai pas ramener trop de choses de Londres, mais c'est surtout que Mr. C, mon bel Irlandais, m'aime assez pour venir s'établir ici et arrive dans quelques jours. J'ai toujours vécu seule dans mon appart, j'en avais accumulé des affaires, voire des cossins et autres trucs-muches. Si certaines personnes font un ménage de printemps, moi ça été un ménage d'automne, aller ouste les notes de cours du cégep et de l'université, le balai à neige pour l'auto (hein, c'est pas à moi, je ne sais même pas conduire...), les tasses à café de set de vaisselles que je ne possède plus, le linge trop grand, trop petit, passé de mode ou tout simplement trop usé! Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas tout mis à la poubelle, j'ai recyclé et donné la plupart des choses en bon état à Renaissance. D'ailleurs, je n'ai pas fini, je dois encore aller porter trois ou quatre boîtes. Une chance que le centre de dons est littéralement à deux coins de rue. Après deux semaines de ménage intense, mon appart est revenu à l'ordre. Je vois à travers mes fenêtres, mon aspirateur fonctionne beaucoup mieux avec un sac neuf, j'ai réparé ma ligne de téléphone fixe sans avoir à appeler le soutien technique. J'ai suivi les conseils de The IT Crowd:


Débranche et rebranche le fil, ça fait des miracles!

La seule chose que je regrette dans toute cette affaire de ménage des deux dernières semaines, c'est que j'aurai dû faire des photo AVANT, PENDANT et APRÈS. Une prochaine fois peut-être? Oui, car dès que Mr. C arrive, c'est beau d'avoir fait le ménage, mais il faut aussi faire la déco, question de passez d'un chez soi à un chez nous.  À suivre donc!