vendredi 30 novembre 2012

Ma poutine d'amour

Je vous en parle avec beaucoup de retard, mais la nourriture est un aspect très important du retour à la maison. Pendant un long séjour à l'étranger on s'ennuie naturellement de notre famille et nos amis, aussi de la nourriture et je ne parle pas juste de comfort food. Oui, il est souvent possible de trouver certains produits typiques de notre pays, mais il faut savoir payer le prix de ces produits d'importation. Il y a aussi les care packages que nos proches nous envoient, mais ça aussi c'est une grosse dépense vu les frais de port et de manutention.

On essaye donc de s'habituer aux produits locaux et littéralement faire ce qu'on peut avec ce qu'on a. Souvent le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur de nos attentes. La poutine est le parfait exemple de cette déception, car s'il est possible de trouver des frites partout dans le monde et qu'une enveloppe de sauce à poutine en poudre ça s'envoie bien par la poste, le gros problème reste le fromage. L'âme d'une poutine repose presque entièrement sur le fromage en grains, le vrai, celui qui fait squick squick. Une poutine avec du fromage en cube ou pire du fromage râpé ce n'est vraiment pas pareil. Effectivement, ça peut dépanner et donner un "fix" (oui la poutine, c'est comme une drogue), mais ça n'arrive pas à la cheville d'une bonne vraie poutine. Si vous avez besoin de ce "fix", je vous conseille de lire l'article Un monde en poutines sur Moi, mes souliers, ça peut vous donner de bonnes adresses ainsi que des conseils maison.

Bref, une des premières choses que je fais quand je reviens à la maison c'est manger une bonne poutine et pas n'importe laquelle, une poutine de luxe de chez La Banquise, rien de moins. Je n'ai rien contre la poutine de la pataterie du coin de la rue, loin de là, mais disons que je la réserve pour les vendredis soir en pantoufles à la maison. Quand je veux une vraie bonne poutine, un détour sur la rue Rachel s'impose, et ce, peu importe l'heure du jour et de la nuit, le resto est ouvert en tout temps!

J'hésite toujours entre trois classiques quand j'y vais, soit poutine au bacon, poutine aux saucisses à hot-dog ou bien quand j'ai vraiment faim, un mélange saucisse et bacon (aussi connue sous le nom de La Mart sans champignons)! Oui je sais, c'est bien cochon, mais je prends toujours la portion régulière, c'est amplement suffisant. Je n'ai jamais osé la grosse portion et je ne sais pas si j'oserai un jour. À ma dernière visite, une nouvelle poutine au menu (d'ailleurs, le restaurant à refait la présentation visuelle du menu pendant mon absence, belle job!) a retenu mon attention: L'Abreuvoir, une poutine régulière avec tranches de pogo. Moi qui prenais souvent une poutine traditionnelle accompagnée d'un pogo, c'est maintenant une version 2.0!!!


Mon amour pour La Banquise n'est pas un secret pour personne. La preuve, Sara m'a offert 30$ de chèque-cadeau pour mon anniversaire. Ça ne restera pas longtemps entre mes mains, je peux vous le garantir! Cet amour est un secret que je partage allègrement avec mon entourage, amenant les gens qui viennent me visiter des quatre coins du monde à La Banquise pour leur première expérience de poutine. La dernière personne à avoir été initiée n’est nulle autre que Colum. Cela faisait des mois que je lui cassais les oreilles avec mon besoin de manger une poutine. Il s'est donc laissé convaincre par une poutine Trois viandes, la preuve:

Et vous, quelle est votre poutine préférée??

mercredi 21 novembre 2012

Quel jour on est?


Je reste dans la thématique des jours de la semaine avec ce billet. Tel que je l'ai mentionné dans le billet précédent, une des activités qui occupe le plus mon temps depuis que je suis revenue à Montréal, après avoir lavé mon appart de fond en comble, c'est la recherche d'emploi. C'est long, c'est plate, mais c'est nécessaire, car le loyer ne se paye pas tout seul et l'argent ne pousse pas dans les arbres, malheureusement.

Le problème quand on est sans emploi (mis à part l'argent bien sûr), c'est qu'on a pas vraiment de raison de se lever le matin, ça peut entraîner de mauvaises habitudes de grasse matinée, car qu'on regarde Jobboom à 8h15 ou à 10h, ça ne change pas grand-chose... surtout quand notre recherche donne le message suivant:

Quand on a pas vraiment de routine, il est très facile de ne plus se rendre compte de quel jour de la semaine on est. En ce moment, c'est vraiment en soirée que le jour de la semaine est important, afin de déterminer mon horaire télé, ok lundi Les Parents, How I Met Your Mother, 2 Broke Girls, mardi Un sur 2, Unité 9, Mauvais karma (excellente série qui est malheureusement terminée, snif!), New Girl, mercredi mmm c'est quoi qu'on écoute le mercredi déjà, ça doit être une journée de zapping, jeudi Big Bang Theory. Ça ressemble pas mal à ça.

S'il n'est pas nécessaire de connaître le jour de la semaine pour effectuer la majorité des activités quotidiennes, le moindre rendez-vous officiel offre une certaine inquiétude, que ce soit pour une entrevue ou un simple nettoyage chez le dentiste. J'ai pris mon rendez-vous chez le dentiste un lundi après-midi pour le mercredi midi, en l'espace de 48h, je ne sais pas combien de fois je me suis demandé si c'est mercredi demain ou sommes-nous encore lundi ou c'est déjà mardi, à quelle heure faut-il que je me lève... Finalement, j'ai réussi à arriver chez le dentiste à l'heure et même si je n'ai pas d'assurance pour couvrir les frais, j'avais le temps d'y aller en plein milieu de semaine en plein milieu de journée. Heureusement, aucun besoin d'y retourner avant 6 à 9 mois, je n'avais pas de carie même après deux ans sans une visite chez le dentiste. Il faut avouer que les dentistes anglais m'ont tellement fait peur, qu'il était hors de question que j'aille me faire faire un nettoyage là-bas!

Il y a quand même une activité hebdomadaire rattachée à un jour spécifique de la semaine qu'on ne peut pas manquer. Il y a 100 ans et même 50 ans, cette activité serait d'aller à la messe du dimanche. De nos jours, c'est plutôt la collecte des ordures et du recyclage. Tâche que je fais toujours le soir afin de ne pas manquer le camion qui a tendance à passer assez tôt sur ma rue. Toujours le soir, sauf hier semble-t-il, donc je me suis réveillée en panique ce matin en courant jusqu'à la fenêtre pour voir si j'avais manqué l'une ou l'autre des collectes. Fiou, plein de sacs noirs et de sacs bleus dehors sur le bord du chemin. Manquer le recyclage, ce n'est pas si grave, car une semaine plus tard ton sac ne sentira pas la vieille charogne, les poubelles, ouf c'est une autre histoire! Par chance, nous ne sommes pas en période de canicule, donc on peut toujours s'arranger, mais je préfère ne pas manquer la collecte.

Être libre de faire ce qu'on veut quand on le veut ça comporte aussi son lot d'avantages. Oui, on peut faire des courses en plein milieu de semaine quand la majorité des gens travaillent. J'ai aussi le temps de faire le tour des circulaires pour trouver les meilleures aubaines et le tour des magasins qui s'y rattachent, chose qui me passe 10 pieds par-dessus la tête quand je travaille, car je n'ai pas le temps de faire tout ça, alors qu'en ce moment, ça m'occupe. Être sans emploi, c'est comme quand j'étais étudiante, j'ai le temps de faire plein de choses, mais je n'ai juste pas le budget pour... Puisque je n'ai pas droit à l'assurance chômage, je dois vivre de mes économies et c'est là toute la difficulté de gérer le budget. On se croise les doigts pour que la situation change bientôt, car ce n'est pas seulement une question d'argent, mais bien de santé mentale! En attendant, je m'occupe comme je peux, en écrivant des billets pour ce blogue par exemple.

lundi 19 novembre 2012

Lundi, jour de la lessive


Dans le temps de nos grands-mères, le lundi c'était le jour de la lessive. Pourquoi le lundi? Parce qu'on pouvait laver nos habits du dimanche, bien sûr! Étant donné que je suis temporairement femme au foyer (lire entre les lignes à la recherche d'un emploi!), je voulais aussi m'affairer à mon lavage aujourd'hui, comme dans le bon vieux temps. Le destin en a décidé autrement, enfin Hydro-Québec en a décidé autrement, coupure de courant inattendue ce matin. Mais quoi faire quand on a pas d'électricité??

Ce qui était normal il y a un siècle est maintenant une situation inusitée. Mon appartement dépend à 100% de l'électricité. Mon éclairage, mon chauffage, mon alimentation, mon divertissement, mon ménage, tout est électrique. Sans électricité, on ne mange pas, on grignote (et on essaye de ne pas fouiller dans le frigo pour rien, question de le garder froid!). J'espère qu'il me reste suffisamment de craquelins et de céréales. Au moins quand j'habitais en Chine et en Grande-Bretagne, j'avais un four au gaz, donc facile de ce faire chauffer une soupe pour se réchauffer. Moi qui voulais aussi profiter de ce lundi pour passer ma balayeuse, ça ne sert à rien de passer le balai, car il fait trop noir pour voir si j'ai oublié des minous de poussière dans un coin. Oui je peux me divertir en lisant ou en tricotant, mais jusqu'à ce que le soleil me le permette et il se couche assez tôt en ce moment.

Bref, avant d'être congelée dans ma couverture tricotée, j'ai décidé d'aller chercher le réconfort dans un centre commercial qui m'offre le wifi gratuit, ainsi qu'une prise de courant où faire recharger mon téléphone, merci Centre Eaton de partager tout cela avec moi gratuitement. Bon, arriver dans l'heure du lunch, c'est pas nécessairement idéal, mais après 14h, c'est plus tranquille. Et, en plus, même pas besoin de faire d'achat (dans la mesure où on se contrôle, n'étant pas une magasineuse de nature, ça va pour moi!) pour profiter de l'internet, merveilleux.

J'espère que l'électricité sera de retour lorsque je rentrerai à la maison ce soir, car la soirée pourrait s'annoncer très longue, mais il s'agit toujours d'une bonne excuse pour aller au restaurant en ce lundi soir. Les tâches ménagères devront attendre à mardi... ce n'est pas comme si j'avais vraiment quelque chose d'autre à faire en ce moment de toute façon, mis à part écrire des blogues, bien sûr!

jeudi 15 novembre 2012

Le sel c'est mal... sembe-t-il!

En écoutant l'émission L'épicerie cette semaine à Radio-Canada, on apprend que notre nouvel ennemi dans le monde l'alimentation, c'est le sucre. Ça tombe mal, parce que s'il y a quelque chose que j'aime dans la vie,  c'est bien le sucré. Il ne faut pas me lâcher lousse trop longtemps chez Sucre bleu, ça pourrait me coûter cher!!

Mais bon, pour l'instant, mon problème ce n'est pas le sucre, mais le sel. Chaque fois que j'allais chez le médecin pendant mon séjour à Londres, on m'a reproché de faire un peu d'hypertension et comme cela court dans la famille, on m'a dit de faire très attention à ce problème. La dernière fois que j'ai fait prendre ma tension, l'infirmière m'a dit de couper ma consommation de sel. Je n'avais pas l'impression d'avoir une alimentation très salée, comme je l'ai dit plus haut, mon vice c'est le sucre, pas le sel. Elle m'a donc donné trois trucs très simples:
  • Premièrement, ne pas boire d'eau embouteillée, car elle contient une forte teneur en sodium.
    • OK, oui je veux bien, mais je ne bois pas d'eau en bouteille de façon exagérée. Je bois fièrement l'eau du robinet, que je mets dans une bouteille en vitre au frigo pour toujours en avoir de la froide à portée de main. L'eau embouteillée, c'est pour les urgences du genre j'ai oublié ma bouteille Vapur (trop pratique en passant!) et j'ai soif. Encore là, si je suis pour m'arrêter dans un dépanneur pour acheter à boire, je vais souvent pencher pour un jus qui contient quoi? Du sucre, bien évidemment. Passons au prochain truc.
  • Deuxièmement, il faut arrêter d'ajouter du sel à ma nourriture.
    • OK, encore une fois je ne pense pas que j'exagère à ce propos. J'utilise du sel quand je cuisine, mais je n'en ajoute que très rarement à ma nourriture une fois dans mon assiette. De plus, je goûte toujours à ma nourriture avant d'ajouter du sel et particulièrement au resto, où on sale vos frites avant de vous les servir par exemple. Pendant mon séjour à Londres, j'avais mon propre duo de salière et de poivrière et j'ai pu constater que j'ai acheté deux fois plus de poivre que de sel. En fait, j'ai utilisé moins d'une salière par année. Ce n'est pas une consommation exagérée encore une fois à mon avis, passons donc au conseil suivant.
  • Troisièmement, il faut éviter les repas pour emporter ou livrés à la maison.
    • Bon, encore un conseil que je ne peux pas mettre en application, parce que je prends rarement de repas pour emporter et je ne me fais presque jamais livrer de bouffe. Je préfère manger un bol de céréales ou des toasts, plutôt que d'appeler le livreur de pizza. J'ai toujours détesté ça passer des commandes au téléphone, sans aucune raison particulière, mais bon tant mieux pour moi.
Merci madame pour les conseils, mais on fait quoi quand on les suit déjà?? Là je crois que je suis vraiment prise avec l'hérédité. En faisant des recherches sur Internet, il semble que le stress soit un facteur d'hypertension artérielle. Ah tiens donc, et comme par coïncidence, je vais toujours chez le médecin dans des moments stressants de ma vie. À suivre...

En attendant, je ne fais pas exprès et je coupe dans le sel là où je peux. Ce n'est pas aussi pire que François Pérusse le fait paraître dans «L'Éclat-média» sur l'Album du peuple Tome 5:
À la boutique d'aliments naturels La Graine du père George, nous vendons des exclusivités. Par exemple, le petit paquet de biscuits sans sel sans sucre sans agent sans levure et sans goût, c'est 100 piastres.
Oui, le goût est différent pour certains produits, mais on s'habitue; d'autres, comme le bouillon de poulet, franchement je ne vois pas la différence. Je n'ai pas encore goûté les Tostitos, mais ça ne doit pas être mauvais, car les nachos originaux sont beaucoup trop salés.

Il y a certains produits pour lesquels le «moins de sel» fait toute la différence et ce n'est pas nécessairement un avantage, comme pour la soupe Lipton poulet et nouille et les biscuits soda. C'est le sel qui donne le goût à ces deux produits, leur version réduite en sel est pas mal fade. J'avais déjà entendu dire que le jus de légumes V8 à teneur réduite en sel est aussi méconnaissable et assez méchant. Heureusement pour moi, je ne suis pas une buveuse de jus de légumes, mais vous serez averti si jamais vous décidez de couper dans le sel.

mardi 13 novembre 2012

Remplacer l'irremplaçable? Mission impossible

Beaucoup de gens me demandent ce qui va me manquer le plus de Londres. Question toujours un peu touchée, car ceux qui ont suivi mes aventures sur Vanessa à Londres au cours des deux dernières années on sûrement remarqué que j'ai aimé les occasions que Londres m'a offertes plutôt que la ville en soi.

Il reste que j'avais trouvé un refuge à Londres, une deuxième maison ou plus communément appelé un local. Mais, contrairement aux Anglais, mon local n'était pas un pub, mais bien un café. Un café scandinave de surcroît, le Scandinavian Kitchen. Je suis allée en Scandinavie en 2006 et j'ai eu le coup foudre, plus particulièrement encore pour la Suède et Stockholm, je me sentais comme à la maison. Ce n'est donc pas étonnant que je m'y sente si bien.

Scandinavian Kitchen, ou simplement Scandi pour les intimes, c'est plus qu'un café, c'est aussi une épicerie où l'on trouve plein de produits scandinaves, que ce soit du hareng saumuré, de la confiture d'airelle, des bonbons à la réglisse noire ou du cidre fraise-lime. Donc, lorsqu'on sirote le meilleur chocolat chaud au monde avec n'importe lequel des merveilleux gâteaux cuits sur place, on a l'impression d'être assise dans un garde-manger, alors quoi de plus réconfortant que de la bouffe. Disons aussi que la décoration avec des panneaux routiers de traverse d'orignal ajoute à la touche réconfortante, pas que je voyais beaucoup d'orignaux à Montréal, mais ça restait un point commun avec la maison.

Ce qui fait aussi de Scandi une place réconfortante, c'est le service. J'ai rarement vu des employés aussi motivés, souriants et même affectueux, car oui si vous avez votre Loyaltea Card (ces Scandinaves sont amateurs de jeux de mots, à voir ici!) vous aurez droit à un café gratuit après avoir accumulé 10 estampes, mais à votre 5e café vous avez droit à un câlin. Je vous jure, et si comme moi vous êtes rendue une habituée de la place, pas besoin d'attendre votre 5e estampe pour avoir des câlins.

Je ne cherchais pas à remplacer l'irremplaçable quand j'ai découvert qu'il y avait un café norvégien à Montréal. Je savais que ce ne serait pas la même chose, mais je ne pensais pas être autant déçue. Le Café Ellefsen n'a de scandinave que le nom et le menu, le reste cela pourrait être n'importe quel café de Montréal. J'ai été surprise par les prix, menu du jour à 28$ c'est un peu hors de prix à mon avis pour ce genre de cuisine. Dans les options plus abordables, il y avait la soupe et les boulettes norvégiennes. La soupe était plus que fade, quand tu dis que c'est les oignons verts décoratifs qui donnent du goût... Je n'ai pas goûté les boulettes, mais selon l'opinion de mes compagnons, elles semblaient correctes sans plus. Le café est loin de chez moi, donc c'est sûr que je ne ferais pas de détour pour y retourner. Selon ma copine experte en resto, le café aurait changé de proprio et c'est ce qui aurait amené cette fluctuation des prix. Dommage, il y avait du potentiel...

En attendant, Sebastian et Anna, je m'ennuie de vous, beaucoup!

samedi 10 novembre 2012

Moi, mes souliers


Comme dans la chanson de Félix, mes souliers ont beaucoup voyagé à un point tel qu'ils n'ont pas fait le voyage de retour de Londres. Vous le savez j'aime voyager, j'en parle énormément sur mes blogues, j'aime donner des conseils à des amis qui s'en vont dans des destinations que j'ai déjà visitées, plusieurs personnes me considèrent comme un kiosque d'information touristique sur deux pattes. Si je partage avec mes proches, je le fais aussi avec des inconnus en rédigeant des articles pour le site Moi, mes souliers.

Ce site web est le projet de mon amie Jennifer qui est aussi une passionnée de voyage et qui trouvait que le web manquait cruellement de ressources fiables sur le voyage par des voyageurs en français. Elle voulait créer une communauté de voyageurs francophones. Et elle a réussi grâce à plusieurs partenaires et collaborateurs. Après deux ans à manier et remanier son site web, à revamper son look, à raffiner les catégories, à faire du réseautage, à rechercher des commanditaires, à faire des concours, voilà le temps d'en faire le lancement! Si vous êtes passionné de voyage, que vous habitez ou serez de passage à Montréal à la fin du mois de novembre, je vous invite fortement à venir faire un tour. Voici tous les détails:


En attendant, je vous propose d'aller faire un tour sur le site. Vous pouvez aussi vous abonner à la liste de diffusion (sur la page d'accueil à droite), à la page Facebook et au fil Twitter @moimessouliers afin de ne rien manquer.

vendredi 9 novembre 2012

La caverne d'Ali Papa


Lorsqu'on a déménagé pour la xième fois en dix ans en 1997, ma mère a juré qu'on gardait cette maison pour au moins 25 ans. Quinze ans plus tard, elle tient toujours sa promesse et j'en suis bien fière! Mais quinze ans dans le même décor, ça commence à être ordinaire, c'était donc le temps de faire du neuf avec du vieux. Mes parents ont donc décidé de complètement refaire le rez-de-chaussée, juste pour être sûrs que je ne me retrouve pas dans la maison après une absence de deux ans.

Et quand je dis refaire, c'est complètement refaire, seuls les murs extérieurs de la maison sont restés intacts. Il y a donc de nouvelles armoires, de nouveaux murs (ou absence de murs) et planchers, un nouveau foyer, nouvelle salle de bain. Bref rien à voir avec l'ancien aménagement. Autant mes parents étaient décidés à refaire leur intérieur de A à Z, autant ils n'étaient pas nécessairement prêts à se débarrasser de leurs vieux trucs. Que fait-on dans ce temps, on répartit le tout entre le garage et sous-sol. Vous vous imaginez un peu la scène?

Lorsque je suis revenue de Londres, j'ai dû récupérer les choses que j'avais laissées en pension chez mes parents. La question qui tue a été: «Maman, elles sont où mes affaires?» et la réponse qu'on ne veut jamais entendre: «Hum, bonne question ma Vanessa, ça doit être dans le sous-sol»! Dans le sous-sol toi, c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin et parcourir un champ de mines à la fois. C'est peu un le même principe qu'une chambre d'ado, la personne qui vit dedans ledit bordel s'y retrouve, elle a un système de reconnaissance, mais la personne qui est étrangère à ce bazar n'y voit que ledit bordel. Comment étais-je censée savoir que ma valise se trouvait en fait dans la garde-robe de la chambre de ma soeur? Dernier endroit où j'aurais pensé regarder, franchement! L'important, c'est que j'ai réussi à récupérer mes affaires (enfin, je pense que j'ai tout...).

En faisant moi-même le ménage de mon appartement, j'ai aussi constaté la disparition de quelques trucs ici et là. Rien de dramatique, des cossins de cuisine pour la plupart. J'ai dû remplacer d'autres choses, car rien n'est éternel (surtout quand ça vient du Dollarama). Avant de m'équiper à neuf, j'ai quand même fait un sondage auprès de mes parents question de savoir si ce dont j'avais besoin pourrait peut-être se trouver dans le sous-sol. La réponse oui, une vraie caverne d'Ali Baba, remplie de mille et un trésors, donc une caverne d'Ali Papa. J'ai maintenant une belle cafetière de style percolateur, un marteau (don de mon mononcle) et même ce super chapeau ou plus communément appelé «casse de pouèle».


Il reste encore beaucoup de choses dans la caverne d'Ali Papa et la vente aux enchères n'a pas encore commencé. J'en reparlerai sûrement lorsque j'aurai fait mes nouvelles acquisitions. Et peut-être que dans le lot je vais enfin hériter du set de vaisselle de mon arrière-grand-mère que j'ai "shutgunné" dès l'âge de 5 ans. Qui sait? Eh oui, c'est le set qui est beau dans une vitrine, dans lequel j'ai mangé juste une fois il y a au moins 15 ans et qui va rester dans la vitrine, ce genre de set là!

samedi 3 novembre 2012

Déceptions...


Revenir à la maison après un long séjour à l'étranger comprend aussi son lot de déceptions. Si je retrouve peu à peu mes habitudes, mes repères, je remarque aussi que beaucoup de choses ont changé et ce n'est pas toujours pour le mieux.

Ma première grande déception est survenue avant même d'avoir atterri à Montréal. Après avoir passé deux ans au pays du cricket, du soccer et du rugby, j'avais hâte de retrouver mon hockey, mes Canadiens de Montréal. Il était possible d'écouter des matchs à Londres, mais en reprise le lendemain et avec l'Internet, je ne voyais pas le but de regarder un match dont je savais déjà le score final lu dans le journal du matin. Vivement le retour aux matchs en direct et même à la possibilité d'aller voir des matchs au Centre Bell, d'initier Mr C à notre sport national, de profiter de soirée entre amis devant la télé. Non, la LNH et l'association des joueurs en a décidé autrement en n'arrivant pas à s'attendre sur le contrat de travail des joueurs forçant un lock-out. Il y a eu quelques discussions et offres depuis septembre, mais le conflit semble vraiment dans une impasse. À un point tel, que la Classique hivernale a été annulée cette semaine. Déception! J'espère qu'on n’en viendra pas à la même situation qu'en 2004-2005 où la saison complète avait été annulée. On se croise les doigts s'il vous paît!

Deuxième déception, l'ouverture annoncée en grande pompe de la nouvelle boutique de Mountain Equipment Co-op sur la rue Saint-Denis sur le Plateau Mont-Royal. J'ai vraiment été réjouie de l'annonce de l'ouverture de cette boutique. J'adore MEC, mais c'est tellement l'enfer se rendre au Marché Central en transport en commun, cette nouvelle boutique facilitait ma vie (et celle de beaucoup de personnes, j'en suis convaincue!). Après 10 ans de bons et loyaux services, je me suis départie de mes souliers de randonnée Salomon, il me fallait donc les remplacer. Je me suis donc dirigée à la nouvelle boutique MEC pour me faire dire par la vendeuse qu'il n'y avait pas de section soulier. Déception! Non seulement il n'y pas de section soulier, mais le concept de ce magasin est tout à fait différent. Il n'y a que des vêtements et c'est beaucoup plus du prêt-à-porter que des vêtements techniques. Bref, je suis encore pognée à aller au marché Central ou simplement à trouver autre chose chez La Cordée!

Troisième déception, ce sont les petits commerces que j'aimais bien qui ont fermé pour des raisons inconnues. C'est le cas de la petite charcuterie polonaise près de chez moi qui a été remplacée par un resto de sushi pour emporter. Ainsi que la belle boutique d'accessoires de salle de bain Bain joli aux Cours Mont-Royal. La dame qui avait cette boutique avait tellement une belle sélection de rideaux de douche. Déception!

Les déceptions font partie de la vie, et il faut savoir vivre avec, mais pour toute déception, il y a aussi de bonnes nouvelles, comme quoi la vie n'est pas si mal faite!