vendredi 26 octobre 2012

Les hiboux c'est chouette...


...sauf qu'il y en a partout, partout, partout. C'est impossible de ne pas en croiser un (ou mille) en faisant du magasinage. Cette tendance à vraiment pris de l'ampleur au cours des derniers mois. Certains designs sont tellement mignons et originaux, comme ce rideau de douche de chez Simons.
Image: Simons
Et il y en a vraiment pour tous les goûts, comme le démontre Zone dans sa section décoration.
Image: Zone
Et je dois avouer avoir cédé à la tendance il y a deux ans avec ces jolies boucles d'oreilles. Je ne me doutais pas à l'époque de la proportion que prendrait ce phénomène.

Mais j'ai aussi récidivé récemment avec ce tapis d'entrée, et franchement, à 7,88$ comment résister? Cela aurait été facile de trouver un tapis plus cher et beaucoup moins beau, alors pourquoi s'en passer!

Mais ma folie du hibou doit s'arrêter ici avant d'être envahie. Tous les magasins de décoration que j'ai visités aux cours des dernières semaines avait une thématique hibou. Ma mère a repéré un coussin avec des hiboux chez Simons pour mon salon, et là, j'ai fait c'est assez. Les hiboux ne sont plus originaux ou tendances, ils sont omniprésents. Si je suis pour redécorer mon salon, ce n'est pas pour qu'il ressemble à celui des autres.

C'est donc le retour à la case départ pour ma décoration de salon. Je ne sais pas ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux pas! À suivre...

jeudi 25 octobre 2012

Et la TfL pourrait aussi apprendre de la STM

Je suis de retour à Montréal depuis trois semaines déjà, mais j'ai seulement recommencé à prendre l'autobus cette semaine. Quel choc! J'avais oublié à quel point nos chauffeurs peuvent être courtois et sympathiques. Toute une différence avec Londres, où derrière la vitre de sa cabine, le chauffeur ne dit pas bonjour et la plupart du temps il n'y a même aucun contact visuel avec les passagers.

J'ai presque fait le saut lundi en prenant la 37 vers Angrignon lorsque la chauffeuse m'a dit bonjour avec le sourire. Ça fait du bien! C'est vrai, il y a des chauffeurs plus sympathiques que d'autres et que certains peuvent avoir des mauvaises journées, comme n'importe qui, mais de façon générale, nos chauffeurs méritent un prix. À Londres, hors de question de demander une indication au chauffeur sur le trajet, on se fait dire de regarder le tableau d'affichage des prochains arrêts pour trouver son chemin. Ici, demandez-le gentiment et le chauffeur se fera un plaisir de vous indiquer le bon arrêt. Bon, c'est sûr qu'il n'y a pas de tableau-afficheur pour les arrêts à ce jour dans les bus de la STM (mais dans certains de la STL oui, donc il y a espoir), mais je suis convaincue que même avec un tableau, le chauffeur se ferait un plaisir de vous aider. J'ai même déjà vu un chauffeur de la 165/535 caller tous les arrêts du trajet, j'avais trouvé ça charmant, ça m'a rappelé le temps où il n'y avait pas de voix automatisée sur la ligne verte!

À Londres, ça ne sert à rien de courir après un autobus, le chauffeur ne vous attendra pas. Je n’ai JAMAIS vu en deux ans un chauffeur prendre 10 secondes pour attendre quelqu'un. Pire, si la porte est fermée, mais que le bus n'a pas encore démarré, vous l'avez manqué. Inutile de cogner à la porte pour signaler votre présence au chauffeur, il est déjà trop tard. Cela m'est personnellement arrivé à 2h du matin, pas cool d'attendre le prochain bus dans le froid, surtout quand on est une fille seule, quand cela aurait pris 2 secondes au chauffeur pour me laisser rentrer. On est loin du service Entre 2 arrêts de la STM, ça aussi c'est courtois et c'est un signe de respect envers la clientèle. Genre de truc qui demanderais un effort supplémentaire aux chauffeurs de la TfL, ce n'est pas sur le point de se produire...
Image: STM
Si j'ai aimé prendre le bus à Londres, ce n’est pas pour le service, mais bien pour le bus en tant que tel. Le deuxième étage des autobus à impériale ça nous permet de voir la ville autrement, et ce, en tout confort. Je l'avais prouvé ici. Mais dans le fond, je pense que j'aime mieux avoir un service courtois qu'une belle vue. Merci aux chauffeurs de la STM d'être aussi sympathiques et souriants, ça fait du bien! Je le sais, je me répète, mais je pense qu'on ne le dit pas toujours assez. Merci!

mercredi 24 octobre 2012

Et si la STM copiait la TfL juste un peu

On ne se le cachera pas, le gazon n'est pas plus vert chez le voisin de façon générale, et je suis toujours bien heureuse de rentrer à la maison. Mais des fois, le voisin il a de bonnes idées, et on devrait s'en inspirer, surtout en matière de transport collectif.

La Société de transport de Montréal (STM) fait d'énormes efforts pour améliorer son service et ces efforts ont été récompensés en 2010 puisque la STM a remporté le titre de Meilleure société de transport en Amérique du Nord. Or, au cours des deux dernières années, j'ai utilisé une autre société de transport, la Transport for London (TfL) et si je ne la portais pas toujours dans mon coeur pour diverses raisons, la STM a peut-être quelque chose à apprendre de la TfL.

Vous allez me dire que Londres et Montréal ne se comparent peut-être pas, le réseau de Londres étant beaucoup plus vaste, complexe et achalandé. Il s'effectue dans le métro de Londres près de 3,5 millions de déplacements par jour, contre seulement 700 000 dans le métro de Montréal. Il ne faut pas s'attendre au même service du coup, et je ne le voudrais pas non plus, car si vous pensez que le métro tombe en panne souvent ici, vous n'avez rien vu! D'ailleurs, la TfL vous rembourse votre passage si vous avez plus de 15 minutes de retard à cause d'une panne dont elle est responsable.

À mon arrivée à Londres, je trouvé assez difficile de comprendre le système de tarification entre zones et moyens de transport. La TfL utilise la carte Oyster, une carte similaire à la carte Opus, pour l'accès à son réseau. Tout comme l'Opus, la Oyster se recharge à des machines dans le métro et au dépanneur, mais en plus, il est possible de la recharger en ligne au moyen de sa carte de crédit. La STM emboîte le pas en lançant une expérimentation auprès de 1000 clients pour passer à ce mode de paiement en ligne. Si vous voulez vous inscrire à cette expérimentation, vous pouvez le faire ici. Je me suis inscrite, reste à savoir si ma candidature va être retenue!

La STM s’améliore, certes, mais il y a encore des incongruités depuis le passage à la carte Opus. Je ne comprends pas qu'en 2012 nous soyons toujours restreints à acheter une passe mensuelle valable du premier au dernier jour du mois calendaire et une passe hebdomadaire seulement valable du lundi au dimanche. Avant l'Opus, c'était compréhensible, puisque la validité du titre de transport était surtout vérifiée de façon visuelle par les chauffeurs et guichetiers du métro. Les passes mensuelles et hebdomadaires étaient décorées d'un horrible design (qui était le graphiste responsable de cela?) pour chaque période de validité et type de tarif. Les cartes magnétiques et leurs designs sont depuis bien longtemps révolus, alors pourquoi être toujours coincé à faire la file le premier du mois? Oui, je sais on peut recharger l'Opus à l'avance à partir du 20 du mois précédent, mais franchement qui y pense vraiment? Pourquoi ne pas faire comme la TfL et offrir des cartes de 30 jours et de 7 jours sans avoir besoin d'être limité au calendrier?

En délogeant les titres de transport du calendrier, cela désengorge le système lors de l'achat, éparpillant les achats pendant tout le mois et non simplement au début de celui-ci. Cela permet à tout le monde de profiter du tarif mensuel, sans devoir compléter le mois par d'autre sorte de tarif. Voici mon exemple: Je suis revenue à Montréal le 8 octobre, donc trop tard pour acheter une passe mensuelle, je suis donc résignée à acheter des passes hebdomadaires et d'avoir des billets sur ma carte Opus pour tenir jusqu'au 1er novembre... C'est aussi pratique pour les touristes qui passent une semaine à Montréal, et pas nécessairement du lundi au dimanche! C'est bien les cartes touristiques de 3 et 5 jours, mais beaucoup de gens restent pour une semaine. Un titre de transport flexible, c'est mieux qu'une combinaison de titre, ça rend le séjour plus agréable.

Toutes ces idées, ces constats, il est hors de question de les garder sur ce blogue, c'est pourquoi j'ai joint le site de consultation de la STM: Ma voix ma STM. Ce site vous permet de partager «vos expériences et votre opinion sur différents sujets relatifs au transport collectif.» Je vous conseille d'aller vous inscrire, vous risquez de faire bouger les choses plus rapidement de cette façon qu'en vous plaignant dans votre statut Facebook!
Image: STM

lundi 22 octobre 2012

Je reviendrai à Montréal


Comme dans la chanson de Robert Charlebois, je suis revenue à Montréal pour revoir l'hiver, mais pas seulement ça! Après deux ans à Londres, j'avais envie de rentrer à la maison et de retrouver mes racines. Ce n'était qu'une question de temps, les visas n'étant pas éternels.

Quand je reviens à la maison après une longue période à l'étranger (et ce, peu importe d'où j'arrive), c'est toujours la même chose: j'ai des envies de femme enceinte. Ruffles BBQ, tire d'érable et cornichons aneth et ail dans la même assiette, pourquoi pas? En fait, quand cela fait longtemps qu'on n'a pas mangé quelque chose, que c'est accessible et qu'il y a maintes choses dont on a envie en même temps, il n'y pas de choix à faire, si ce n'est de trouver l'ordre le moins dégueu pour manger tout cela. Je ne ferai pas la liste ici des combinaisons bizarres que j'ai mangées au cours des dernières semaines, je ne voudrais pas vous gâcher l'appétit (ou vous donner des envies).

Revenir à la maison, c'est aussi revenir dans mon appart. Un appart où j'habite seule (enfin pas pour longtemps, il faut continuer à lire pour savoir pourquoi), qui a un loyer décent, qui est bien situé avec toutes les commodités à distance de marche, qui est bien isolé, où il y a un salon, toutes des petites choses qui me manquaient à Londres, mais qui font la différence. J'ai sous-loué mon logement pendant ces deux dernières années, en tout près d’un peu moins de 10 personnes différentes auront séjourné dans mon 5½; de ce nombre, ce sont que des inconnus qui ont répondu aux annonces que j'ai publiées ici et là. Il faut avoir bonne foi en les gens, car un appart à sous-louer tout meubler, c'est plus de travail que de céder son bail. Comme je ne savais pas combien de temps je voulais rester de l'autre côté de l'océan, c'était la meilleure solution pour moi.

Si on rentre bien chez soi dans les termes, sur le plan sentimental, c'est moins évident. L'appartement n'est pas dans le même état que lorsqu'on l'a quitté deux ans auparavant. Évidemment, tout a bougé, les meubles, les trucs de cuisine, les douillettes ne sont plus dans leurs chambres respectives. D'autres trucs sont dans un sale état ou ont tout simplement disparu. Le niveau de propreté est différent pour tout un chacun, disons que j'aurais pris la peine de changer le rideau de douche, une ou deux fois peut-être... Mais de façon générale, j'ai été très chanceuse, toutes les choses auxquelles je tenais étaient en parfait état. Mon frigo était d'un blanc immaculé, il aurait pu être rempli de tâches de je ne sais quoi. La table de salon Ikea en a pris un coup, mais bon elle m'a coûté 29,99$ à l'époque, rien n'est éternel et puis ce n'était pas si grave, ce modèle LACK était encore en vente et il est même rendu au bas prix de 24,99$, à ce prix-là pourquoi se priver d'une table neuve?

En plus de devoir remettre les trucs à leur place et de relaver beaucoup de choses de fond en comble (surtout dans la cuisine), je devais surtout faire de la place. Non je n'ai pas ramener trop de choses de Londres, mais c'est surtout que Mr. C, mon bel Irlandais, m'aime assez pour venir s'établir ici et arrive dans quelques jours. J'ai toujours vécu seule dans mon appart, j'en avais accumulé des affaires, voire des cossins et autres trucs-muches. Si certaines personnes font un ménage de printemps, moi ça été un ménage d'automne, aller ouste les notes de cours du cégep et de l'université, le balai à neige pour l'auto (hein, c'est pas à moi, je ne sais même pas conduire...), les tasses à café de set de vaisselles que je ne possède plus, le linge trop grand, trop petit, passé de mode ou tout simplement trop usé! Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas tout mis à la poubelle, j'ai recyclé et donné la plupart des choses en bon état à Renaissance. D'ailleurs, je n'ai pas fini, je dois encore aller porter trois ou quatre boîtes. Une chance que le centre de dons est littéralement à deux coins de rue. Après deux semaines de ménage intense, mon appart est revenu à l'ordre. Je vois à travers mes fenêtres, mon aspirateur fonctionne beaucoup mieux avec un sac neuf, j'ai réparé ma ligne de téléphone fixe sans avoir à appeler le soutien technique. J'ai suivi les conseils de The IT Crowd:


Débranche et rebranche le fil, ça fait des miracles!

La seule chose que je regrette dans toute cette affaire de ménage des deux dernières semaines, c'est que j'aurai dû faire des photo AVANT, PENDANT et APRÈS. Une prochaine fois peut-être? Oui, car dès que Mr. C arrive, c'est beau d'avoir fait le ménage, mais il faut aussi faire la déco, question de passez d'un chez soi à un chez nous.  À suivre donc!